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06/04/2015

Vendredi 10 avril - Soirée Sylvain George au Mercury

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Cinéma Sans Frontières, en collaboration avec l'ADN et Regard Indépendant, propose une soirée autour du film de Sylvain George : Vers Madrid - The burning bright (France, 2014, 1h46), en présence du réalisateur.

Le film sera présenté et le débat animé par Josiane Scoleri, Théresa Maffeis et Vincent Jourdan.

La séance aura lieu le Vendredi 10 avril 2015 à 20h30 au Cinéma  Mercury, 16 Place Garibaldi.

Entrée : 7,50 € (non adhérents), 5 € (adhérents CSF et toute personne bénéficiant d’une réduction au Mercury).

Vers Madrid-The burning bright est un newsreel expérimental qui atteste des expérimentations politiques et poétiques, mises en oeuvre par des milliers d’individus à Madrid en 2011, 2012… Le 15 M est le premier « mouvement » d’envergure du XXIème siècle que connaissent les sociétés occidentales, et qui donnera lieu aux différents « Occupy » à travers le monde. Un processus transhistorique et transfrontière qui vient de loin, réactive et travaille des concepts et notions clés de la philosophie politique occidentale, trop longtemps oubliés : demos, logos, révolution… Place Puerta de Sol, passé et futur se rencontrent dans le présent où ils se réinventent constamment. Vers Madrid, Place Puerta del Sol, les pays d’Europe et du monde se sont tournés comme les fleurs vers le soleil.

Profondément intéressé par les révolutions dans le monde arabe puis les mouvements sociaux et politiques qui se sont produits en Espagne en 2011 notamment, Sylvain George s’est rendu sur les lieux avec une caméra et en a ramené un film qui atteste des expérimentations politiques et poétiques à l’œuvre dans ce qu’on a appelé le mouvement des « Indignés ».

Ce film s’inscrit dans la mouvance des films d’actualités, ou newsreels, réalisés notamment dans les années 1970 par Robert Kramer, Jean-Luc Godard, Raymundo Gleyzer, etc., et dont il renouvelle et réactualise le genre — il est à noter que ces dernières années, cette forme brève qu’est le newsreel va être retravaillée aussi bien par des cinéastes comme Alex Reuben sur les mouvements sociaux en Angleterre, Ken Jacobs ou Jem Cohen sur Occupy Wall Street à New York, le Front Newsreel en Slovénie, mais aussi par des collectifs ou entités autonomes en Turquie, au Brésil, en Grèce, en Tunisie, en Égypte, en Syrie, au Yémen, etc., qui produiront rapidement des images afin de rendre compte des enjeux de l’époque.

Il s'agit d'un film « sauvage », qui relève de l’improvisation la plus totale, et a été réalisé hors de tout système de production classique.

Venez nombreux !

Pour avoir davantage d'information, vous pouvez consulter le site de CSF ou leur page Facebook.

Contact téléphonique Mercury : 08 92 68 81 06

CSF : http://cinemasansfrontieres.free.fr

Contact téléphonique : 06 72 36 58 57 / 04 93 26 54 46

Regard Indépendant : www.regardindependant.com

Contact téléphonique : 06 23 07 83 52

AdN : www.adn-nice.org

Contact téléphonique : 06. 03. 51. 28. 32

07/02/2015

6-13 février - Festival Cinéma Sans Frontières au Mercury

Du 6 au 13 février 2015 se tiendra au cinéma Mercury (16 place Garibaldi – Nice), le 13ème Festival annuel de l'association Cinéma Sans Frontières sur le thème : Le cinéma sens dessus dessous, quad le cinéma joue avec ses codes. Polar, western, fantastique, documentaire, découvrez la programmation complète en cliquant sur l'affiche :

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Genres, Travestissements, Transgressions

L’idée de ce festival est née d’une constatation récurrente et somme toute très simple : le cinéma n’est jamais aussi bon que lorsqu’il dépasse les codes et les genres qu’il s’est lui-même fixés. D’ailleurs, on pourrait voir toute la programmation de CSF comme un long ruban de films hors normes ou transgenres.

Dès sa naissance, le cinéma s’est défini par deux genres majeurs qui perdurent aujourd’hui : D’une part, les films des frères Lumière qui enregistrent le réel ; La sortie d’usine ou L’arrivée du train en gare de La Ciota. C’est la veine documentaire du cinéma. La réaction du public voyant pour la première fois ce train sortir à toute allure du tunnel et foncer droit sur eux est la marque première, indélébile et signifiante de la rencontre entre l’image en mouvement et l’œil humain, de l’identification immédiate du spectateur à ce qu’il regarde…

L’autre grand genre du cinéma, c’est celui des films fantastiques de Méliès, les films qui, au contraire, ne racontent pas le réel, ou qui ne le racontent pas nécessairement tel qu’il est. C’est l’immense domaine de la fiction, sous toutes ses coutures.

Mais très vite, le cinéma va dépasser les grandes catégories héritées du théâtre et décliner des variantes qui lui sont propres et qui iront en se diversifiant au fil de son histoire.

L’idée du festival n’est évidemment pas de dresser un panorama complet de tous ces genres et sous-genres, mais de faire ressortir la puissance d’invention et de créativité qui surgit chez les grands cinéastes – et parfois chez les moins grands – dès lors qu’ils s’approprient les codes caractéristiques de chacun de ces genres.

La notion même de codification comporte en soi le risque du formatage et de l’étiolement, Ça donne le film prévisible, les scénarios balisés, le montage atone, la bande-son qui fait office de surligneur, les dialogues plats, le jeu d’acteurs standardisé, etc... Des kilomètres de pellicule hier, des millions de Giga aujourd’hui, sont consacrés à cette cause du plat réchauffé, de la charentaise et du parcours fléché où le spectateur est censé se sentir chez lui. Comme si c’était ce qu’on demandait au cinéma ! Bien au contraire, le bon film, le vrai, celui qui nous reste, est celui qui arrive à nous surprendre avec ce que pourtant nous connaissons déjà. En effet, le cinéma, même s’il n’a guère plus de 100 ans d’existence, s’est emparé instantanément, et peut-être plus profondément que toutes les autres formes d’art, de notre imaginaire, il le peuple, il le colonise même avec une facilité déconcertante. À ce propos la manière dont le cinéma est advenu au monde est en soi significative.

Attraction foraine à ses débuts, divertissement immédiatement accessible, le cinéma commence par gagner ceux qu’on appellerait aujourd’hui les 99 %. De fait, il n’obtiendra que bien plus tard ses lettres de noblesse. C’est sans doute ce qui explique que nous soyons si nombreux à avoir intériorisé, sans même y prêter jamais vraiment attention, tous ces personnages-clefs, qui sont autant d’archétypes, du film noir ou du western, du film d’aventures ou du film-catastrophe, de la comédie musicale ou du polar...

Gangster au grand cœur ou brute épaisse, flic véreux ou détective irréprochable, femme fatale ou tendre ingénue, pistolero romantique ou marginal meurtri, jeune garce sans scrupule ou vielle dame complètement frappadingue, nous portons en nous toute une « comédie humaine » qui nous vient du cinéma, une galerie de portraits qui se constitue par résonance avec ce je-ne-sais-quoi de profondément intime auquel s’adresse le cinéma.

C’est précisément parce que nous avons absorbé si intimement tous ces personnages, toutes ces péripéties, tous ces passages obligés que nous détectons immédiatement ce qui s’en écarte pour nous entraîner ailleurs. Il suffit parfois d’un pas de côté pour nous désorienter, piquer notre curiosité, laver notre regard de tout ce qu’il connaît et le renouveler… Nous sommes les premiers surpris par cette opération de passe-passe et une bonne partie de notre ravissement vient de ce décalage, de ce va- et- vient constant entre ce à quoi nous nous attendions et ce qui nous est servi en échange. À condition bien sûr de ne pas se faire avoir au change, car sinon la frustration s’avère vite totalement insupportable ! Tout le travail sur le genre s’effectue dans cet entre-deux. De la dérision à l’ironie, du détournement au renversement, le tragique se change en burlesque, le sublime en trivial, le terrible en drolatique et vice versa. Toutes les combinaisons sont possibles et n’en finiront jamais d’être explorées.

Dans notre modeste sélection, nous avons, nous aussi, voulu vous surprendre par des associations improbables, des rencontres inédites, des télescopages dépaysants, car qui a jamais vu un shérif qui carbure à la limonade, un simple pneu qui se prend pour un serial killer, ou encore un faussaire qui dit la vérité ?... Mais au fond, pourquoi pas ? Au nom de quoi cela serait-il impossible ? Le réalisme, la vraisemblance, l’usage, la convention ? Foin de tout cela, il suffit que le réalisateur soit suffisamment convaincant pour vaincre nos éventuelles résistances et nous entraîner dans son monde qui est, alors, forcément, aussi un peu/ beaucoup/ passionnément/ à la folie le nôtre. À ce moment-là, par cette alchimie qui lui est propre, le cinéma nous découvre à nous-même et il ne tient plus qu’à nous de plonger non seulement dans l’inattendu du cinéma, dans l’inespéré du réel, mais dans notre propre inconnu.

C’est là, à n’en pas douter, la grande affaire du cinéma d’être à la fois la représentation mimétique du réel – au-delà de tous les autres arts – et probablement de ce fait, le miroir d’un ailleurs insoupçonné.

Josiane Scoleri

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Dans ce cadre, Regard Indépendant s'associe à l'évènement en présentant le très original western Tchécoslovaque Joe Limonade (Limonádový Joe aneb Koňská opera) réalisé par Oldřich Lipský en 1964 et sorti en France l'année suivante. L'occasion pour le président de Regard Indépendant de revenir sur ce genre majeur du cinéma.

08/02/2014

14 au 21 février : Festival CSF au Mercury

Le festival de Cinéma Sans Frontières aura lieu du 14 au 21 février au cinéma Mercury (16 place Garibaldi à Nice)  sur le thème "Les arts en bobines". Voici la programmation :

Vendredi 14 février à 20h30

Le salon de musique de Satyajit Ray(danse)

Samedi 15 février à 20h30

César dot mourir des frères Taviani (théâtre)

Dimanche 16 février à 17h

Le pré de Bejine de Serguei Esenstein (photo)

Sayat Nova de Boris Paradjanov et Compression de Sayat Nova de Gérard Courant (poésie)

Lundi 17 févier à 20h30

Leningrad cowboys go America de Aki Kaurismaki (musique)

Mardi 18 févier à 20h30

Alphaville de Jean Luc Godard et Compression d'Alphaville de Gérard Courant (architecture)

Mercredi 19 février à 20h30

La bête aveugle de Yasuzō Masumura (sculpture)

Jeudi 20 février à 20h30

Le songe de la lumière de Victor Erice (peinture)

Vendredi 21 février à 20h30

La genèse de Omar Sissoko (le récit mythique)

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Avec le thème de ce festival "Les arts en bobines" dont le titre peut bien sur se lire de plusieurs manières, Cinéma sans frontières a choisi de privilégier le regard porté par le cinéma sur les autres formes d'expression artistique. Non pas à titre d'illustration ( nous avons écarté d'entrée de jeu toute biographie ou adaptation littéraire) mais pour essayer de s'approcher au plus près des différentes formes de création avec les outils propres au cinéma.

Par exemple, rendre l'impalpable de la poésie en images avec Sayat Nova de Boris Paradjanov ou encore la peinture en train de se faire sous nos yeux comme seul le cinéma peut le montrer avec Le songe de la lumière de Victor Erice.

Le cinéma permet de capter à la fois l'émotion de l'artiste et celle de celui qui reçoit l’œuvre, du sublime au grotesque (Le salon de musique de Satyajit Ray ou Leningrad cowboys go America de Aki Kaurismaki) Mais aussi la folie de l'artiste emmuré dans son rêve de toute puissance dans La bête aveugle de Masumura film choc du festival.

La programmation navigue dans le temps et l'espace comme c'est l'usage à "Cinéma sans frontières", films du patrimoine, classiques des temps modernes (Alphaville ou Sayat Nova) revisités par un cinéaste qui ose l'expérimentation avec les compression de Gérard Courant jamais montrées à Nice. et une projection en 35mm celle de Leningrad Cowboys go America parce qu'on y tient.

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Contact mail CSF : cinemasansfrontieres@hotmail.fr
Contact téléphonique CSF : 06 72 36 58 57/04 93 26 54 46
Contact téléphonique Mercury : 08 92 68 81 06 / 04 93 55 81

07/01/2014

18 janvier - Joseph Morder et Gérard Courant au Mercury

Une rencontre exceptionnelle vous est proposée par les associations Cinéma sans Frontières et Regard Indépendant au cinéma Mercury (16 place Garibaldi à Nice) le samedi 18 janvier. Projection des films : Le journal de Joseph M. de Gérard Courant suivi de L'arbre mort de Joseph Morder, présenté pour la première fois à Nice, en présence des deux réalisateurs.

18h00 : Le journal de Joseph M. de Gérard Courant (1999 – 59 min.)
Réalisé par son ami Gérard Courant, un portrait complice de Joseph Morder, cinéaste et fondateur facétieux des archives Morlock.
Filmé dans son quotidien parisien, mis en scène avec malice, et lors d'une excursion à Bruxelles, le cinéaste, accompagné de sa fidèle caméra super 8, rencontre proches et amis - de Luc Moullet à Marcel Hanoun - et devise avec eux de son journal, des films et de la vie. Quelques extraits du journal filmé de Joseph Morder agrémentent ce portrait en liberté.

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Joseph Morder est marqué aussi bien par le grand cinéma hollywoodien que par le bricolage de la Nouvelle Vague, par la comédie musicale comme par le mélo flamboyant, imbriquant dans ses récits à la première personne des fragments d'un juif exilé à Guayaquil en Equateur que l'errance a mené de Paris à New York, en passant par Berlin, Madrid, sans oublier une étrange contrée nommée Morlock. De ces influences et de ces pays, réels ou imaginaires, il a tout filmé.

20h30 : L'arbre mort de Joseph Morder (1987 – 90 min.). Avec Philippe Fano, Rosette, Nicole Tuffeli et Patrick Zocco.
Peu après la fin de la seconde guerre mondiale, dans un bateau reliant la France à l’Amérique du Sud, Laura rencontre Jaime. Arrivés à destination, les deux personnages se séparent par accident. Laura cherche son amant, Ricardo et Jaime se prépare à épouser Sofia, sa fiancée. Par un soir d’orage et de coup d’Etat, le destin entre dans la vie de Laura et de Jaime, grâce à un arbre mort...

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Le film est tourné à Nice en super 8 et 16 mm. Chaque plan se veut un hommage à un cinéaste, un peintre ou un musicien. Ainsi, lorsque Laura lit une lettre dans sa chambre d'hôtel, c'est un hommage à Matisse qui vivait à Nice. Le thé sur le balcon avec la tante Pilar est un hommage au Gigi de Minnelli.

Présentation des films et animation des débats: Josiane Scoleri (CSF) et Vincent Jourdan (Regard Indépendant)

Cinéma Mercury

16 place Garibaldi / 06300 Nice / 04 93 55 37 81

Tarifs du cinéma / tarif réduit pour les adhérents de CSF et Regard Indépendant

14/11/2012

16 novembre - Soirée CSF au Mercury

Vendredi  16 novembre à 20h30 au Cinéma  Mercury, 16 Place Garibaldi, une soirée CSF consacrée au film de Jaime Rosales: Rêve et silence

 

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Avec Rêve et Silence, Jaime Rosales, cinéaste catalan peu prolixe ( 4 films en 10 ans) signe un film à la fois rare et immensément ambitieux, puisqu'il s'est fixé comme défi de filmer l'absence... et au-delà de l'absence, la manière dont chacun essaie de faire face à ce vide au plus intime de soi. La caméra est donc attentive au moindre détail du quotidien, accorde autant d'importance aux lieux qu'aux êtres dans un noir et blanc granuleux qui nous dit toute la rugosité de l'épreuve.  Un film exigeant où la retenue sert à exprimer le trop-plein des émotions. (J.Scoleri) 

 

Toutes les informations sur CSF :

http://cinemasansfrontieres.free.fr

Contact téléphonique CSF : 06 27 19 29 72 / 04 93 26 54 46

Contact téléphonique Mercury : 08 92 68 81 06

13/04/2012

14 avril : tables rondes Cinéma et cinéphilie au MUSEAAV

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Dans le cadre des festivités célébrant son 10ème anniversaire, Cinéma sans Frontières propose une journée Tables Rondes le Samedi 14 avril au MUSEEAV, 16 bis Place Garibaldi à Nice.

Celles-ci seront animées par Pascal Gaymard, directeur du Mercury, cinéma partenaire de CSF depuis 2002, et Aurélie Ferrier, administratrice de Cannes Cinéma.

 

10h - 12 h Pourquoi le cinéma aujourd'hui ?

Animateur :  Pascal Gaymard - Chargé de mission cinéma au CG 06, Directeur du Mercury

Participants : 

  • Gérard Camy - Cannes Cinéma
  • Elise Domenach - Positif
  • Teresa Maffeis - ADN
  • Pedro Nobrega - Espace Communication Lusophone
  • Josiane Scoleri – CSF


14h30 - 16h30 Être cinéphile en 2012 : Nouveaux moyens et nouvelles pratiques

Animatrice  : Aurélie Ferrier - Cannes Cinéma

Participants :

  • Olivier Bitoun - Cinéphare (Finistère)
  • Vincent Jourdan - Regard Indépendant
  • Paul Saddier - Culture et Cinéma
  • Philippe Serve – CSF
  • Laurent Trémeau – Héliotrope


16h30 - 17h30 Pot de l'amitié

 

L'entrée aux Tables rondes est ouverte à tous/toutes, libre et gratuite.

Toutes les informations sur CSF :
http://cinemasansfrontieres.free.fr
Contact téléphonique CSF : 06 64 88 58 15
Contact téléphonique Mercury : 08 92 68 81 06

25/01/2012

27 janvier - El Cantor au Mercury

L'association Regard Indépendant sera l'hôte de Cinéma sans Frontières au Cinéma Mercury (16 place Garibaldi à Nice) pour une carte blanche autour du film El Cantor de Joseph Morder le vendredi 27 janvier à 20h30.

El Cantor, Un film de Joseph Morder – 2005 – France - 35 mm – 1,85 - Dolby SR - Scénario : Harold Manning et Joseph Morder - Chef opérateur image : Catherine Pujol - Avec Lou Castel, Luis Rego, Françoise Michaud, Pierre-François Desgeorge, Taila, Abrahem Leber, Solange Najman, Rosette et Alexandra Stewart.

À la grande surprise de William, son cousin Clovis, qu'il n'a pas revu depuis une trentaine d'années, arrive de New York pour lui rendre visite. Les retrouvailles entre les deux hommes font naître mille souvenirs: toujours aussi complices, ils deviennent vite inséparables, revivant, l'espace d'un instant, leurs jeunes années… Seule Elizabeth, épouse de William, qui vient de perdre son père, ne partage pas leur gaieté.
Pourtant, peu à peu, le charme de Clovis, descendant d'une lignée de célèbres cantores, gagne tout le monde, y compris Elizabeth. Et s'il n'était pas rentré en France uniquement pour revoir son cousin? Et si la flamme des vieux chants yiddish, ceux de son père et de son grand-père, s'était soudain ravivée? Entre humour et nostalgie, Clovis tente de renouer avec son passé et ses racines, redevenant, pour quelques jours, el cantor…


Joseph Morder, le réalisateur :


Né le 5 octobre 1949 à Port-of-Spain (Trinidad et Tobago), Joseph Morder passe la plus grande partie de son enfance à Guayaquil (Equateur), avant de débarquer à Paris en 1962. Il gardera de ce passé sud-américain des images colorées qui influenceront son œuvre.
En 1967, il débute son Journal Filmé, qu’il poursuit aujourd’hui. Depuis 1970, avec les Archives Morlock, il fixe sur pellicule toutes sortes de manifestations (1er Mai, campagnes électorales, grands chantiers...). Journalisme (« Cinéma ») et enseignement de cinéma (Paris I, Femis) font également partie de ses activités.
En parallèle, il enrichit son travail narratif en utilisant son expérience personnelle et ses souvenirs au travers de films courts (Carlota, La Plage, La Gare de..., Assoud le Buffle) et de formats plus longs (Mémoires d’un Juif Tropical, L’Arbre Mort, Romamor) de tous genres. El Cantor est son premier long métrage en 35mm tourné pour le cinéma.

07/12/2011

9 décembre - Les 10 ans de Cinéma Sans Frontières

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10/11/2011

11 novembre - Soutien à Mohammad Rasoulof au Mercury

Cinéma sans Frontières et Le Comité de soutien associatif 06 aux Cinéastes iraniens privés de libertés Présentent :

Vendredi 11 novembre 2011 - 20h30

Cinéma Mercury, 16 Place Garibaldi – Nice

Au revoir (Bé Omid E Didar) un film de Mohammad Rasoulof - Iran - 2011 - 1h40 – vostf

Prix de la Mise en scène au Festival de Cannes 2011 (Section Un Certain Regard).

En exclusivité à Nice.

Dans la situation désespérée de l’Iran d’aujourd’hui, une jeune femme avocate à qui on a retiré sa  licence d’exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari journaliste vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités, et se sentant étrangère dans son propre pays, elle décide de fuir...

Un cinéma de résistance qui ose monter au front sans se protéger derrière le voile de la  métaphore. Venir voir ce film est aussi un acte militant. Selon la presse gouvernementale iranienne, la cour d'appel a réduit à un an de prison, contre six auparavant, la peine de Mohammad Rasoulof, coréalisateur avec Jafar Panahi du projet de film qui leur a valu d'être condamnés ensemble en décembre 2010 et qui traitait des troubles ayant suivi la réélection controversée en juin 2009 du président Mahmoud Ahmadinejad. La justice iranienne a confirmé en appel la condamnation de Jafar Panahi à six ans de prison et 20 ans d'interdiction de filmer, de voyager ou de s'exprimer, malgré la mobilisation internationale en faveur du cinéaste de renommée mondiale. Jafar Panahi demeure libre pour l'instant, selon sa famille. Un seul commentaire : continuons !

Présentation du film et animation du débat : Comité de soutien.

09/10/2011

14 octobre : Melancholia au Mercury

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04/09/2011

9 septembre - Pater au Mercury

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12/06/2011

17 juin - Interdit au Liban

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Vendredi 17 juin 2011 au cinéma Mercury, l’association Héliotrope en partenariat avec l’association Cinéma Sans Frontières proposent une soirée de films Libanais. À partir de 19h, seront à découvrir les courts métrages de la jeune création libanaise, inédits en France et dans leur pays. Suivie d’un long métrage documentaire de De Gaulle Eid, lui aussi censuré au Liban.

 

Interdit au Liban ? Censuré ? En entier ou en partie ? Ce genre de terme n’indigne plus la plupart des Libanais. Devenu un processus tout à fait normal, ne pas attaquer la religion, aborder des thèmes sexuels, ou parler politique conflictuelle de guerre… quelques rares sujets qui n’atteindront jamais le grand public. Alors que nous voyons à la télévision Libanaise des vidéos clips explicitement érotisés, des discours politiques agressifs dans les journaux télévisés et les talkshows, la liberté d’expression cinématographique reste très restreinte. Alors que l’art contribue à l’évolution d’une société, la censure ne fait que la conduire vers l’échéance.

 

Pour plus d'informations sur la programmation, cliquez sur l'image.

08/04/2011

8-10 avril - Festival Garbo au Mercury

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22/03/2011

25 mars - Memory lane au Mercury

Vendredi 25 mars 2011 – 20h30. Cinéma Mercury, 16 Place Garibaldi - Nice

Cinéma sans frontières propose Memory Lane, un film de Mikhaël Hers suivi d'un débat animé par Josiane Scoleri.

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France - 2010 - 1h38

 

Août, Hauts de Seine, dans la banlieue Sud-Ouest de Paris, sept amis de 25 ans se retrouvent plus ou moins "fortuitement" à passer quelques jours dans cette ville qui les a vus grandir.

 

« Mikhaël Hers est le plus grand cinéaste français de demain. »

Luc Moullet

 

« Voilà, il faut voir Memory Lane, il faut voir les bretelles de la robe d'été de Christelle, la façon dont Rapahël se tient, terrorisé d'angoisse quand il doit garder la fillette, la marche à l'aurore sur les rails, Céline et Muriel partager une cigarette sur le canapé familial, les yeux pétillants de Marie Rivière et le soleil dans les marronniers. »

Sur Inisfree

 

« [...] mais il y a quelque chose d’un peu narusien dans son film, expliquant les mêmes commentaires que jadis à propos de Naruse: c’est modeste, discret, en demi-teinte... Sauf que ça doit être pensé positivement et non comme une limitation à l'éloge. Surtout quand on sait que c'est justement par la modulation et le non-dit (autrement plus fécond que le sur-texte à la Desplechin) que l'on peut saisir au mieux la douloureuse sensation du temps, de celui qui, comme ici, vous file entre les doigts... » 

Sur  Baloonatic

 

« Une justesse d’émotion, sans aucune sensiblerie, rythmée par les sonorités mélodieuses de David Sztanke et de son groupe Tahiti Boy and The Palmtree Family. Les musiques minimalistes qui accompagnent, au fil des journées, l’histoire de vie de ces sept amis font de Memory Lane, une œuvre de cinéma d’une mélancolie rare, délicate et cristalline. »

Sur  Vivons curieux

 

« C'est peut-être le plus beau film français de l'année. L'un des plus sensibles assurément. Un film  discret, tout en creux, dans lequel on aurait pu vivre, dans lequel on aurait pu respirer. Un film qui nous habite autant qu'on l'habite. Un film important. Un film intime. Un film à soi, comme on le dirait volontiers d'un disque. Ses protagonistes pourraient être nos proches. Son humeur, douce et mélancolique, fait écho à celle qui parfois (je l'espère) se glisse en ces pages. »

Sur  7 and 7 is

 

Entrées : 7,50 € (non adhérents) - 5,00 € (adhérents CSF et Cinémathèque).

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Contact mail CSF : cinemasansfrontieres@free.fr
Contact téléphonique CSF : 04 93 52 31 29 / 06 64 88 58 15
Contact téléphonique Mercury : 08 92 68 81 06

30/01/2011

4 au 11 février - Festival Double(s) au Mercury

Le festival annuel de Cinéma sans Frontières se déroulera au cinéma Mercury (16, place Garibaldi, Nice) du 04 au 11 février (inclus) et sera organisé autour du thème du DOUBLE(S).

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Des présentations complètes des films sont consultables sur le site de CSF

Chaque film est précédé d’une présentation et suivi d’une discussion avec le public. Tous les films en version originale sous-titrée.

Présentations et animations des débats :

Hervé Goitschel (HG), Vincent Jourdan (VJ), Bruno Precioso (BP) Josiane Scoleri (JS) et Philippe Serve (PS)

 

Vendredi 04 - 20h 30

Glen ou Glenda (PS) - Ed Wood - Etats-Unis - 1953 – 1h07

 

Samedi 05 - 20h 30

Familia (JS) Fernando León de Aranoa - Esp-Port-Fra -1997 - 1h40

 

Dimanche 06 – 17h

L'invasion des profanateurs de sépulture (VJ) - Don Siegel - Etats-Unis - 1956 - 1h20

 

Lundi 07 – 20h 30

Je suis un cyborg (PS) - Park Chan-wook - Corée du Sud - 2006 - 1h45

 

Mardi 08 – 20h30

Mifune Dogme III (JS) - Soren Kragh-Jacobsen - Danemark- 1999 - 1h38

 

Mercredi 09 - 20h30

L’autre (HG) - Patrick-Mario Bernard et Pierre Trividic -France - 2008 - 1h37

 

Jeudi 10 - 20h 30

Double take (BP) - Johan Grimonprez - Belgique - 2009 - 1h20

 

Vendredi 11 - 20h 30

Le visage d'un autre (PS) - Hiroshi Teshigahara - Japon - 1966 - 2h02

 

Entrées : 7,50 € (non adhérents) - 5,00 € (adhérents CSF et Cinémathèque).
Toutes les informations sur CSF :
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