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11/12/2011

12 décembre - Au revoir de Mohammad Rasoulof aux Arcades

A l’initiative d'Amnesty International - membre du Comité de soutien 06 aux cinéastes iraniens privés de libertés - une nouvelle séance de solidarité (la quinzième) aura lieu demain :

 

Lundi 12 décembre - 19h30
Cinéma Les Arcades - 77, rue Félix-Faure - Cannes
Au Revoir (Bé Omid E Didar)
de Mohammad Rasoulof (Iran - 2011 - 1h40 – vostf)

 

Prix de la Mise en scène au Festival de Cannes 2011 (Section Un Certain Regard).
Le film sera présenté et le débat assuré conjointement par Vincent Jourdan (Regard Indépendant) et Philippe Serve (Cinéma sans Frontières).

 

Dans la situation désespérée de l’Iran d’aujourd’hui, une jeune femme avocate à qui on a retiré sa licence d’exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari journaliste vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités, et se sentant étrangère dans son propre pays, elle décide de fuir...  Un cinéma de résistance qui ose monter au front sans se protéger derrière le voile de la métaphore.

11/11/2011

Sur "Au revoir"

Ce soir cinéma Mercury à 20h30

"Bé omid e didar (Au revoir) a été présenté dans la sélection Un certain regard et s'il ne faut pas oublier le contexte ni les conditions de sa réalisation, il convient d'en parler en en faisant abstraction autant que possible. Et d'aborder l'œuvre en tant que telle. Bé omid e didar est le portrait d'une jeune avocate jouée par la talentueuse et belle Leyla Zareh (quelle robe elle avait lors de la présentation du film !). Spécialisée dans les affaires liées aux droits de l'homme, elle est enceinte. Son époux a été exilé dans le sud ou il travaille comme ouvrier sur un chantier après avoir été journaliste pour une publication interdite. Elle se voit retirer ses affaires. On l'empêche de travailler. Isolée socialement et professionnellement, elle jette l'éponge et veut partir. Quitter l'Iran. Elle entreprend alors une course d'obstacle pour se procurer un passeport et un ticket pour ailleurs. « N'importe où » dit-elle sans illusion. Visuellement, ce nouveau film tranche avec Jazireh ahani (La vie sur l'eau– 2004), au foisonnement des personnages répond la solitude de l'avocate tandis que le film décline toute une gamme de couleurs sombres et froides, un aspect renforcé par l'utilisation de la vidéo, qui se justifie par son côté pratique, bien sûr, mais aussi dans la description d'un quotidien bouché. Les intérieurs sont nombreux, bureaux, chambres d'hôtel et appartements, étroits et se ressemblants tous. Murs bleutés ou gris, mobilier impersonnel, pas de fantaisie. Pas de personnalité ou alors par toutes petites touches comme le vernis à ongles qu'il faudra enlever ou la petite tortue d'eau que l'avocate nourrit avec attention et qui finit, elle, par se faire la malle.

mohammad rasoulof

La caméra de Rasoulof cadre avec rigueur les pièces où l'on ne peut rien cacher et les toits où son héroïne va griller une cigarette. Les mouvements sont rares et discrets, Rassoulof préférant jouer du montage et de plans séquence qui traduisent l'absence d'intimité et la sensation d'étouffement (la scène de la perquisition). Il s'attarde longuement sur les traits de Leyla Zareh tandis que le monstre étatique reste sans visage, comme cet étroit guichet où l'on fait passer les passeports pour les contrôler ou le bureau du responsable des faux passeports où l'on entre jamais. Kafka à Téhéran. Démarches toujours renouvelées, règne de l'arbitraire, violence feutrée, surveillance de tous les instants et toujours ce sentiment de danger qui ne quitte jamais et use les nerfs. Bé omid e didar est un film sur la difficulté qu'il y a à conserver l'espoir, exorcisme en forme de fiction des peurs et des angoisses présentes de son auteur. Il y a pourtant, de-ci, de-là, quelques touches humoristiques, cette légèreté que j'avais aimé dans Jazireh ahani. C'est un humour grinçant mais révélateur d'un regard porté sur les êtres. Ainsi l'employé qui vient retirer la parabole interdite de l'avocate, motif cher au cinéaste (voir son documentaire de 2008 Baad-e-daboor) ou le ballet inutile des policiers qui perquisitionnent. Mohammad Rasoulof nous livre un film sombre et carré, un autoportrait en avocate, il donne de ses nouvelles, inquiétantes en ce qui concerne l'homme, rassurantes en ce qui concerne son cinéma."

Blog Inisfree

10/11/2011

11 novembre - Soutien à Mohammad Rasoulof au Mercury

Cinéma sans Frontières et Le Comité de soutien associatif 06 aux Cinéastes iraniens privés de libertés Présentent :

Vendredi 11 novembre 2011 - 20h30

Cinéma Mercury, 16 Place Garibaldi – Nice

Au revoir (Bé Omid E Didar) un film de Mohammad Rasoulof - Iran - 2011 - 1h40 – vostf

Prix de la Mise en scène au Festival de Cannes 2011 (Section Un Certain Regard).

En exclusivité à Nice.

Dans la situation désespérée de l’Iran d’aujourd’hui, une jeune femme avocate à qui on a retiré sa  licence d’exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari journaliste vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités, et se sentant étrangère dans son propre pays, elle décide de fuir...

Un cinéma de résistance qui ose monter au front sans se protéger derrière le voile de la  métaphore. Venir voir ce film est aussi un acte militant. Selon la presse gouvernementale iranienne, la cour d'appel a réduit à un an de prison, contre six auparavant, la peine de Mohammad Rasoulof, coréalisateur avec Jafar Panahi du projet de film qui leur a valu d'être condamnés ensemble en décembre 2010 et qui traitait des troubles ayant suivi la réélection controversée en juin 2009 du président Mahmoud Ahmadinejad. La justice iranienne a confirmé en appel la condamnation de Jafar Panahi à six ans de prison et 20 ans d'interdiction de filmer, de voyager ou de s'exprimer, malgré la mobilisation internationale en faveur du cinéaste de renommée mondiale. Jafar Panahi demeure libre pour l'instant, selon sa famille. Un seul commentaire : continuons !

Présentation du film et animation du débat : Comité de soutien.

06/04/2011

7 avril - "The hunter" en soutien aux cinéastes iraniens condamnés

jafar panahi,mohammad rasoulof

Soutien aux deux cinéastes iraniens au Rialto le 7 avril


Les neuf associations niçoises mobilisées en soutien aux cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof, condamnés à 6 ans de prison par la justice de leur pays pour « participation à des rassemblements et propagande contre le régime » et interdits de tourner pendant vingt ans, poursuivent leur action après le succès du week-end des 7-8 et 9 janvier au cinéma Mercury.

 

Le cinéma Rialto et les associations cinéphiliques de Nice : AdN, Cinéma sans frontières, Amnesty International, Espace communication Lusophone, Héliotrope, Regard indépendant, Les Ouvreurs, Polychrome et Les Méduses, vous proposent une nouvelle séance en soutien aux cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rousalof emprisonnés en Iran. The Hunter du cinéaste Raffi Pitts sera diffusé le Jeudi 7 avril 2011 à 20h30. La séance sera suivie d'un débat avec le public animé par Térésa (ADN) et Philippe (CSF).

 

The hunter, de Raffi Pitts (Iran, 2010)
Sélection officielle Festival de Berlin
Téhéran, 2009. Ali, récemment libéré de prison est veilleur de nuit dans une usine. Il vit à contretemps de sa femme et de sa fille. Lorsqu’elles disparaissent dans les émeutes qui secouent la ville, Ali devient le chasseur, poursuivant froidement de sa haine un ennemi insaisissable, caché au cœur des villes aussi bien qu’en lui-même.


Contact :

ADN - Association pour la démocratie à Nice

http://www.adn-nice.org

adn@adn-nice.org

06.03.51.28.32 - 04.93.13.49.78


Philippe Serve, Président de CSF

pserve@club-internet.fr

04 93 52 31 29 / 06 64 88 58 15

Cinéma Rialto

4 rue de Rivoli-Nice

Tarifs habituels : 6€ réduit et 7,50 € plein

30/12/2010

7-9 janvier - Soutien à Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof

(Mise à jour)

Affiche.jpg

Plusieurs associations cinéphiliques niçoises et Amnesty International organisent les 7, 8 et 9 janvier au cinéma Mercury à Nice, des journées de soutien aux cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof.

 

Les deux réalisateurs ont été condamnés voici quelques jours par la justice de leur pays à six ans d’emprisonnement, Jafar Panahi se voyant de plus interdit de tournage, de voyage à l’étranger et d’interviews pour une période de vingt ans, autrement dit pour le restant de sa vie professionnelle. Le chef d’accusation – « participation à des rassemblements et propagande contre le régime » - ne tient évidemment pas la route et ne fait que renforcer l’absurdité et l’inanité du jugement. A travers ces deux cinéastes, c’est toute la liberté artistique du cinéma iranien qui est aujourd’hui, plus que jamais, menacée de disparaître.

 

Le milieu du cinéma international a aussitôt réagi en exigeant la libération immédiate et inconditionnelle des deux cinéastes. Les associations signataires de ce texte croient à la nécessaire liberté critique de l’artiste où qu’il se trouve et ont résolument décidé de se mobiliser pour faire entendre la voix de ceux que l’on cherche à bâillonner définitivement. Et parce que nous pensons que la meilleure arme d’un artiste est son oeuvre, nous avons choisi de diffuser les cinq long-métrages de Jafar Panahi, tous multi-primés, et le dernier en date de Mohammad Rasoulof. Six films qui  bénéficieront d’autant de présentations et seront systématiquement suivis de débats avec le public.

 

Nous appelons donc le public à venir manifester leur soutien à ces deux cinéastes.

 

Associations signataires :

Cinéma sans Frontières (CSF)

Regard Indépendant

Association pour la Démocratie à Nice (ADN)

Héliotrope

Polychromes

Amnesty International – Nice

Les Ouvreurs (In&Out)

Cinéma Lusophone

Les Méduses

 

Chaque film sera précédé d'une présentation et suivi d'un débat avec le public.

Pétition à signer : Cliquer ICI

Cinéma Mercury

16 place Garibaldi

06300 Nice

 

Contacts :

Regard Indépendant : 06 23 07 83 52

CSF : 04 93 52 31 29 / 06 64 88 58 15

Mercury : 08 92 68 81 06

 

PROGRAMME

Programme complet à télécharger en haut à droite avec un texte de Philippe Serve sur Jafar Panahi qui paraîtra vendredi sur Inisfree.

Vendredi 07 janvier

18h30 -  Le Ballon Blanc (1995, 1h25). Animation : Philippe Serve (CSF).

21h15 - Le Miroir (1996, 1h33, vostf) de Jafar Panahi. Animation : Laurent Trémeau (Héliotrope).

Samedi 08 janvier

17h – Le Cercle de (2001, 1h30, vostf) de Jafar Panahi. Animation : ADN.

21h15 – Hors-Jeu (2006, 1h28, vostf) de Jafar Panahi. Animation : Philippe Serve (CSF).

Dimanche 09 janvier

15h – La vie sur l'eau (2005, 1h30, vostf) de Mohammad Rasoulof. Animation : Vincent Jourdan (Regard Indépendant).

19h30 – Sang et Or (2004, 1h37, vostf) de Jafar Panahi. Animation : Josiane Scoleri (CSF).