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07/01/2014

18 janvier - Joseph Morder et Gérard Courant au Mercury

Une rencontre exceptionnelle vous est proposée par les associations Cinéma sans Frontières et Regard Indépendant au cinéma Mercury (16 place Garibaldi à Nice) le samedi 18 janvier. Projection des films : Le journal de Joseph M. de Gérard Courant suivi de L'arbre mort de Joseph Morder, présenté pour la première fois à Nice, en présence des deux réalisateurs.

18h00 : Le journal de Joseph M. de Gérard Courant (1999 – 59 min.)
Réalisé par son ami Gérard Courant, un portrait complice de Joseph Morder, cinéaste et fondateur facétieux des archives Morlock.
Filmé dans son quotidien parisien, mis en scène avec malice, et lors d'une excursion à Bruxelles, le cinéaste, accompagné de sa fidèle caméra super 8, rencontre proches et amis - de Luc Moullet à Marcel Hanoun - et devise avec eux de son journal, des films et de la vie. Quelques extraits du journal filmé de Joseph Morder agrémentent ce portrait en liberté.

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Joseph Morder est marqué aussi bien par le grand cinéma hollywoodien que par le bricolage de la Nouvelle Vague, par la comédie musicale comme par le mélo flamboyant, imbriquant dans ses récits à la première personne des fragments d'un juif exilé à Guayaquil en Equateur que l'errance a mené de Paris à New York, en passant par Berlin, Madrid, sans oublier une étrange contrée nommée Morlock. De ces influences et de ces pays, réels ou imaginaires, il a tout filmé.

20h30 : L'arbre mort de Joseph Morder (1987 – 90 min.). Avec Philippe Fano, Rosette, Nicole Tuffeli et Patrick Zocco.
Peu après la fin de la seconde guerre mondiale, dans un bateau reliant la France à l’Amérique du Sud, Laura rencontre Jaime. Arrivés à destination, les deux personnages se séparent par accident. Laura cherche son amant, Ricardo et Jaime se prépare à épouser Sofia, sa fiancée. Par un soir d’orage et de coup d’Etat, le destin entre dans la vie de Laura et de Jaime, grâce à un arbre mort...

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Le film est tourné à Nice en super 8 et 16 mm. Chaque plan se veut un hommage à un cinéaste, un peintre ou un musicien. Ainsi, lorsque Laura lit une lettre dans sa chambre d'hôtel, c'est un hommage à Matisse qui vivait à Nice. Le thé sur le balcon avec la tante Pilar est un hommage au Gigi de Minnelli.

Présentation des films et animation des débats: Josiane Scoleri (CSF) et Vincent Jourdan (Regard Indépendant)

Cinéma Mercury

16 place Garibaldi / 06300 Nice / 04 93 55 37 81

Tarifs du cinéma / tarif réduit pour les adhérents de CSF et Regard Indépendant

25/01/2012

27 janvier - El Cantor au Mercury

L'association Regard Indépendant sera l'hôte de Cinéma sans Frontières au Cinéma Mercury (16 place Garibaldi à Nice) pour une carte blanche autour du film El Cantor de Joseph Morder le vendredi 27 janvier à 20h30.

El Cantor, Un film de Joseph Morder – 2005 – France - 35 mm – 1,85 - Dolby SR - Scénario : Harold Manning et Joseph Morder - Chef opérateur image : Catherine Pujol - Avec Lou Castel, Luis Rego, Françoise Michaud, Pierre-François Desgeorge, Taila, Abrahem Leber, Solange Najman, Rosette et Alexandra Stewart.

À la grande surprise de William, son cousin Clovis, qu'il n'a pas revu depuis une trentaine d'années, arrive de New York pour lui rendre visite. Les retrouvailles entre les deux hommes font naître mille souvenirs: toujours aussi complices, ils deviennent vite inséparables, revivant, l'espace d'un instant, leurs jeunes années… Seule Elizabeth, épouse de William, qui vient de perdre son père, ne partage pas leur gaieté.
Pourtant, peu à peu, le charme de Clovis, descendant d'une lignée de célèbres cantores, gagne tout le monde, y compris Elizabeth. Et s'il n'était pas rentré en France uniquement pour revoir son cousin? Et si la flamme des vieux chants yiddish, ceux de son père et de son grand-père, s'était soudain ravivée? Entre humour et nostalgie, Clovis tente de renouer avec son passé et ses racines, redevenant, pour quelques jours, el cantor…


Joseph Morder, le réalisateur :


Né le 5 octobre 1949 à Port-of-Spain (Trinidad et Tobago), Joseph Morder passe la plus grande partie de son enfance à Guayaquil (Equateur), avant de débarquer à Paris en 1962. Il gardera de ce passé sud-américain des images colorées qui influenceront son œuvre.
En 1967, il débute son Journal Filmé, qu’il poursuit aujourd’hui. Depuis 1970, avec les Archives Morlock, il fixe sur pellicule toutes sortes de manifestations (1er Mai, campagnes électorales, grands chantiers...). Journalisme (« Cinéma ») et enseignement de cinéma (Paris I, Femis) font également partie de ses activités.
En parallèle, il enrichit son travail narratif en utilisant son expérience personnelle et ses souvenirs au travers de films courts (Carlota, La Plage, La Gare de..., Assoud le Buffle) et de formats plus longs (Mémoires d’un Juif Tropical, L’Arbre Mort, Romamor) de tous genres. El Cantor est son premier long métrage en 35mm tourné pour le cinéma.