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19/12/2007

21 décembre - Lions et agneaux au Mercury

Dernier rendez-vous cinématographique avant la fin de l’année et au seuil des fêtes de Noël pour les habitués de nos séances au Cinéma Mercury. Que diriez-vous d’une petite projection avec débat consacrée à cette Amérique qui nous terrifie et nous fascine à la fois ?

C’est l’opportunité que nous offre le dernier film de Robert Redford Lions et Agneaux que nous proposerons ce vendredi 21 décembre à 20h00.

Le thème : trois duos de personnages, concernés de près ou de loin par la lutte contre le terrorisme, échangent leurs points de vue sur le fonctionnement de la démocratie américaine. Film complexe et captivant, fait de mots et d’idées, qui questionne chacun de nous sur l’intensité de son engagement de citoyen.

Le débat : un contre pouvoir à Hollywood ? Etats-Unis la fin d’un cycle trentenaire ? « Une autre Amérique » est-elle possible ?

Un rendez-vous tonique avant les douceurs sucrées de la Noël !

Lions et agneaux (Robert Redford / USA / 95’)

Vendredi 21 décembre 2007 à 20H00

Cinéma Mercury (place Garibaldi à Nice)

Une initiative du Ciné-Café de Nice

Tarif réduit pour tous

Contact : Daniel 06.98.97.63.31.

18/12/2007

19 décembre - Taupefilm

Lo Peolh Cinema et Kulth creusent une galerie à la Taupefilm, pour un passage en pleine lumière, le mercredi 19 décembre, de la Station (18/22h), 10 rue Molière – Nice, au Sun Sea Black (à partir de 22h), 71 quai des Etats-Unis, avec le groupe Information.


Soirée rétrospective unique en multi-projections de l'oeuvre du collectif TaupeFilm à La Station, transformée en multiplexe contemporain.


After de la cave à la lune au Sun Sea Black avec Information, groupe expérimental émanant de la Taupe Film.

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20/11/2007

23 novembre - John Ford au Mercury

Cinéma sans Frontières et Regard Indépendant présentent :

Vendredi 23 novembre 2007

20h30

Cinéma Mercury

16, place Garibaldi, Nice

Un film de John Ford

Le sergent noir

Arizona, 1881. Le sergent Braxton Rutledge fait partie des « buffalo soldiers », troupe de soldats noirs engagés dans la guerre contre les apaches. Accusé de viol et de meurtre, il est défendu par son officier, blanc, le lieutenant Cantrell.

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Je n'ai jamais revu Sergeant Rutledge(Le sergent noir) depuis une lointaine soirée familiale et télévisuelle. Largement plus de vint ans. Je dirais si l'on me pose la question que j'ai un bon souvenir de ce film. Mais de quoi me souviens-je ? Il faudrait déjà faire la part entre le souvenir réel de cette soirée et les éléments qui se sont ajoutés au fil des années, les photographies, les articles lus, les discussions. En essayant d'être le plus honnête possible, je ne me souviens de presque rien de ce film. Si je me rappelais qu'il était question d'un soldat noir accusé de viol, je ne me souvenais même plus que le film était construit autour d'un procès. Deux images, presque des sensations : un combat des « buffalo soldiers », ces unités de cavalerie composées de soldats noirs, avec les indiens, des chevaux, de la poussière qui tourbillonne, ces fameuses chutes très dynamiques des films de Ford. Ensuite, la scène de la gare. La jeune femme qui attend sur le quai dans une ambiance quasi fantastique, la nuit, la brume, et puis la silhouette du sergent joué par Woody Strode, immense et effrayant. Mais pourtant bienveillant. C'est comme cela que l'on se crée des mythes. Et puis si je me force, me vient l'image de vieilles rombières fordiennes, Billie Burke et Mae Marsh sont de la partie. C'est tout. Ah ! Et la chanson du film, je me souviens d'un air, celui de la légende du Captain Buffalo. Ma mémoire l'a peut être déformé, je saurais ça quand je reverrais l'entendrais de nouveau.

« ...With a whoop and a holler and ring-tang-toe, Hup Two Three Four, Captain Buffalo, Captain Buffalo »

Quand Ford réalise ce film, en 1960, entre deux superproductions à grandes stars, il fait l'un de ses « petits films » qui lui tiennent à coeur et estime sans doute n'avoir rien à prouver. Il aborde un sujet sensible en cette période de la lutte pour les droits civiques d'une façon à la fois personnelle et déroutante, traduisant bien ses propres contradictions dans la représentation des noirs au sein de son oeuvre. Pourtant, avec le recul, il donne à Woody Strode, ce magnifique acteur, ce splendide être humain, un rôle qui va bien au delà de ce qui se pratiquait alors chez des cinéastes « progressistes » comme Stanley Kramer ou Martin Ritt. Tout est dans le titre qui met en avant le personnage. Il fait de son sergent noir un héros authentique. Ce n'est pas la thèse qui l'intéresse mais le portrait d'un homme. « Il m'a filmé comme John Wayne, sur fond de Monument Valley » disait Strode. Chez Ford, la dignité n'est pas dans ce qui est dit mais dans ce qui est montré, dans la façon dont sont montrés même les plus humbles. C'est Muley dans Grapes of Warth(Les raisins de la colère), c'est le chef Poney-qui-marche dans She wore a yellow ribbon (La charge héroïque), c'est Cochise dans Fort Apacheet c'est le sergent Braxton Rutledge.

Vincent Jourdan

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Dire et redire que Ford n'est pas le cinéaste conservateur qu'on croit. C'est le seul des géants de l'usine hollywoodienne, avec Walsh et Dwan, à avoir combiné le classicisme frontal de D.W. Griffith et l'instinct baroque d'Orson Welles. Ses films sont aussi radicaux qu'intemporels, aussi progressistes que passéistes. Il suffit de revoir (plutôt que de s'attarder sur l'hypocrite et fade Cheyenne Autumnle superbe Sergent noir pour s'en convaincre. Le sergent Rutledge est musclé comme un étalon et noir comme la nuit. Cela suffit-il à faire de lui un violeur ? Le film de Ford est un long procès, la défense et l'illustration de la vie d'un homme, de sa carrière, de sa morale.

Louis Sorecki

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Si Ford n’a pas cherché, semble-t-il, à faire de son personnage autre chose qu’un héros fordien, noir ou pas (et n’est-ce pas au fond la plus belle façon de déclarer l’égalité des races ?), c’est son interprète, Woody Strode, compagnon de route du cinéaste, qui lui donne une dimension supplémentaire. Son imposante stature et son apparente inexpressivité rendent d’autant plus émouvantes et justes des répliques qui, dans une autre bouche, auraient pu paraître ridicules ("dans cette guerre de Blancs, nous nous battons pour en être fiers", déclare-t-il ainsi aux soldats noirs de son régiment). Rutledge est pris dans un dilemme irrésoluble : se rendre, tout en sachant qu’être mêlé à une femme blanche est déjà pour un noir, le début de la fin ; ou fuir, et perdre tout l’honneur durement acquis après une enfance d’esclave. "On n’est pas libres encore. Peut-être un jour", affirme le sergent noir, dont le combat rejoint ainsi, cent ans plus tard, celui des Malcolm X et des Martin Luther King, pour qu’on reconnaisse enfin aux Noirs Américains le droit à la dignité d’homme.

Ophélie Wiel

 

Sergeant Rutledge(Le sergent noir)

Etats-Unis - 1960 - 111 min - 35 mm - couleur

Réalisation : John Ford

Scénario : James Warner Bellah, Willis Goldbeck

Image : Bert Glennon

Musique : Howard Jackson

Montage : Jack Murray

Décors : Frank M. Miller

Son : M.A. Merrick

Production : John Ford Production

Interprétation : Woody Strode (le sergent Rutledge), Jeffrey Hunter (le lieutenant Cantrell), Constance Towers (Mary Beecher), Billie Burke (Cordelia Fosgate), Juano Hernandez (le sergent Skidmore), Willis Bouchey (le colonel Fosgate), Carleton Young (le capitaine Shattuck), Judson Pratt (le lieutenant Mulqueen)

14/11/2007

23 novembre - John Ford au Mercury

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13/11/2007

16 novembre - Entre Jazz et java

Entre Jazz et Java ... Attention, ce groupe s'est lancé un double défi : s'approprier ses mélodies de jazz favorites et mettre le Black Cat dans tous ses états le soir du 16 Novembre. Pour cela, ils ne reculerons devant rien...
David Amar  aura recours à son looper, ses sax, sa flûte et ses percu...il ne laissera pas de répit à ses deux compagnons.
Enhardi par de multiples provocations,  Yann Fiser a déclaré que si cela s'avérait nécessaire, il n'hésiterait pas à mettre le feu à son piano.
Quant à la chanteuse, Marie-Pierre Foessel (alias Mary Stone), elle s'est préparée à toutes éventualités et a plus d'un tour dans sa voix pour surprendre ses musiciens ce soir-là...En bref, préparez-vous car ce cocktail musical hautement abrasif va vous mettre sens dessus-dessous. 
 
Ce vendredi au Black Cat dans les hauts de Cagnes dès 22 heures.

Réservation : 
Le Black Cat Bar Jazz

Place du Château

Haut-de-Cagnes 06800 Cagnes-sur-Mer
Tel : 04 92 08 04 69.

12/11/2007

13-16 novembre - Les Instants Vidéo

Le congrès des artistes et poètes non alignés sur les critères du marché organisé par les 20e Instants Vidéo, va se dérouler pendant la grève des cheminots…

Avant de renoncer à venir de loin nous rejoindre, dites-vous bien qu'en grec les "transports en commun" se disent "métaphores"…

La poésie électronique et numérique que nous défendons est une grève générale de la métaphore au profit de la métamorphose…

La poésie électronique et numérique que nous défendons est une grève générale est une grève générale et permanente contre les lieux communs, les transports en commun de stéréotypes…

Nos invités palestiniens, syriens, argentins, iraniens, vénézuéliens, croates, espagnols, français vous attendent tous du 13 au 17 novembre à la compagnie et à la friche belle de mai de Marseille pour refaire le monde poélitiquement.

 

Mardi 13 Inauguration des installations vidéo de Taysir Batniji à la compagnie, 18h00 Friche Belle de Mai

Mercredi 14, Vernissages des installations vidéo de Sophie Charlotte Gautier, Samuel Bester, Pauliina Salmien, Andrès Jaschek, Hugo Verlinde, Nicolas Clauss à 18h30; Concert vidéo/Cinéma de Digital Borax à 20h30

Jeudi 15, Table ronde "contre les armes de distractions massives, osons les caresses d'innovations intimes"; Concert pour voix et vidéo, "Diapassion II" de Fatima Miranda

Vendredi 16 et Samedi 17, programmations internationales, conférences poétroniques, concerts avec Territoire 3, Serge Pey, A.Strid, Jean Paul Curnier et Léda Atomica, et tous nos invités du Moyen Orient, des Balkans, d'Amérique Latine et d'Europe…

 

Entrée libre comme le monde que nous rêvons…

Fraternellement

Les Instants Vidéo

 

Instants Vidéo Numériques et Poétiques

BP 100 42

13243 Marseille Cedex 01

administration 04 95 04 96 24

administration@instantsvideo.com

Marc Mercier 06 64 16 96 30

www.instantsvideo.com

25/10/2007

Demain aux Rencontres

Vendredi 26 octobre

Nice is nice

Carte blanche à Imagespassages

Théâtre TRIMAGES - 17 rue Alsace Lorraine

19H30

 

Répondant une nouvelle fois à notre invitation, Imagespassages propose cette année un programme de vidéos d'art proposé et présenté par Annie Aguettaz + Cris et pépiements, court métrage réalisé par Garance Coggins.

Imagespassages est une association intervenant dans le champ de l'art contemporain par des oeuvres vidéo : programmation et installation. Pour REGARD INDEPENDANT à Nice le 27 octobre 2007, imagespassages a réalisé une sélection d'environ une heure à partir d'oeuvres courtes reçues et présentées cette saison à Annecy.


Sigrid Coggins Dream1- 2006


Pascale Guinet Szwimming pool 2005


Lim Sun HEE Wonder-I - 2006. Artiste coréenne présentée par youngaekim avec le cube pour « Corée au coeur »


Eric Valette Be my babe - 2007 Romance1. Présenté à Annecy dans le cadre de « autre »,


Nathalie Novarina et Marcel Croubalian Hybridization - 2006. Présenté à Annecy dans le cadre de la « belle voisine » Artistes suisses.

 

June Bum Park Advertiser - 2006. Artiste coréen Présentée par youngaekim avec le cube pour «Corée au coeur»


Christoph Draeger bunkerball - 2006. Artiste suisse présenté à Annecy dans le cadre de «autre» et de la «belle voisine ».


Pascal Lievre L'axe du mal - 2006. Madonnabramovic. Présenté en avant-première à Annecy


Jean Gabriel Periot Eut-elle été criminelle - 2006. Présenté à Annecy dans le cadre de « mediat »


JiYoung Park et Rodolphe Demol Wi han bou - 2006 (Sun Bum Park et Lee soYoung) présentés à Annecy pour l'expo du même nom in « Corée au coeur »

 

Et Cartes postales de  Lucas Bambozzi, artiste brésilien installations et bandes présentées à Annecy in « brésil, bresils ».

 

Super8

Théâtre TRIMAGES - 17 rue Alsace Lorraine

21H30

Straight8 : Crème de la Cannes

Prelude film: Nick Rutter - opening scene

Warm up film: L'equipe de film - In the Cannes

 

Cannes film festival official selection :

Sacre bleu! De Will and George

Don't mess with the mime de Josh Sanders & Peter Hardie

Intermezzo tacito de Daniel Rossberg

A mother's daughter de Mihaal Danziger

Sticks & balls de Jacqueline Wright & Alice Lowe

Vicious circle de Marky

The surrealist brothel de Julia Jason

Everything but...de Colin Dewar

Hen house de Catherine Cole

The other half de Nick Scott

 

Sur la route…

L'association Regard Indépendant a organisé en 2007 la production d’une collection de films de court métrage autour d’un thème : Sur la route.

Les films ont été réalisés en super8 noir et blanc sur le principe du « tourné-monté ». L’objectif de cette opération est d’encourager la création locale à travers l'utilisation d'un format original dans un dispositif léger et économique.

Le principe de la collection a été proposé aux réalisateurs de la région. Chaque réalisateur sélectionné a reçu une bobine de pellicule super8 noir et blanc destiné à la réalisation d’un court métrage autour du thème proposé.

 

Sur La Route de...Dean un film de Loic Deltour. Musique: Ben Et la Lune.

 

Souvenirs de la Martinique. Premières images au lendemain du passage du cyclone dévastateur DEAN. La trajectoire parcourue par un cyclone s'appelle LA ROUTE. En Martinique, toutes les routes sont alors coupées. Sans attendre les secours, tous les habitants sont sortis de leurs abris parfois détruits pour retrouver une voie d'accès pour les aides. La route ressemble a un large chantier où chacun armé d'un coupe-coupe, d'une tronçonneuse Black et Decker ou de 4x4 avec treuil tire, pousse, coupe ou scie les arbres tombés sur les routes, les toits envolés, les voitures détruites. Nous prenons la route parmi les premiers pour demander aux amis, aux voisins si ils ont besoin d'aide... Certains amis ont tout perdu, leur toit, leur maison, leur bateau... Madinina ("île aux fleurs") attend que les bourgeons repoussent...

 

 

Riviera Overdrive un film de Nicolas Deliau. Musique Grabbiesde Riviera Overdrive.

Le départ d'un groupe de rock sur la route jusqu'à son concert et les images de leurs influences.

 

Sans titre un film d'Antoine Banni. Caméra Joel Bayen Sauneres.

Se rendant à une audition, le musicien ne retrouve plus sa route.

 

Chemins obscurs un film de Elisabeth Vissio et Philippe Frey. Caméra : Pierre Giordano.

Une jeune femme mystérieuse surveille un homme qui se promène d'une manière nonchalante...

 

Sur la route... Un film de Yoan Boselli

 

Road of Mindless un film de Sébastien Antoine. Avec Emmanuelle Antonin.

Je suis tombé. Je suis tombé sur mon reflet. Je suis tombé et je n'ai pas rebondi... Lui, si.

 

Sur la route au coeur de la ville un film de Xavier Ladjointe. Caméra : David Viellefon. Avec Jean Loup Manassero.

Un homme dort profondément. Soudain un paquet de cigarette lui arrive en plein visage. Il se lève et s'étire comme si de rien était, en pyjama au bord d’une voie rapide, à l'heure de pointe. Quelques minutes plus tard, malgré le flot incessant de voiture, il prend son petit-déjeuner tranquillement...

Pour en savoir plus...

http://9rencontres.hautetfort.com/

21/10/2007

22 octobre - Ouverture des 9e Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice

Lundi 22 octobre

Cinéma Mercury -Soirée d'ouverture

16, place Garibaldi - Nice 

à partir de 20h00 

Sur invitation (à retirer auprès de l'association)

 

Paul Vecchiali à Nice pour l'ouverture des 9e Rencontres : lundi 22 octobre au cinéma Mercury.

 

Le cinéaste Paul Vecchiali sera présent ce lundi 22 octobre à 20h30 au cnéma Mercury pour accompagner la projection de son film A vot'bon coeur (2004 – inédit à Nice) en séance d'ouverture des 9e Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice.

Homme de cinéma complet, il est monteur, scénariste, acteur et réalisateur. On lui doit des films comme « L'étrangleur", "Femmes, femmes", "Change pas de main", "La machine", "Le café des jules", "Corps à coeur", "En haut des marches" et "Rosa la rose fille publique ». Il a collaboré à divers titres avec Agnès Varda, Maurice Pialat et Jean Eustache. Paul Vecchiali a également produit au sein de sa société "Diagonale", Jacques Davila, Jean-Claude Guiguet, Gérard Frot-Coutaz, Marie-Claude Treilhou, Jean-Claude Biette, Noël Simsolo, entre autres.

Né en Corse, à Ajaccio en 1930, élevé à Toulon, polytechnicien, critique aux "Cahiers du cinéma", puis à "La Revue du cinéma", Paul Vecchiali aborde la réalisation en 1961 avec "Les Petits drames". Il réalise ensuite des courts et des longs-métrages, des téléfilms et des séries pour la télévision qui forment un ensemble cohérent, de par leur style et leur façon d'aborder des thèmes de sociétés : la peine de mort avec "La Machine" (1977), le sida avec "Encore/Once more " (1987) ; ou des sujets plus psychologiques : le désir d'un homme jeune pour une femme plus âgée avec "Corps à coeur" (1979), deux comédiennes de comédie musicale en mal de rôles pour "Femmes, femmes" (1974), beau et douloureux portrait en noir et blanc, ou encore le milieu de la boxe avec "Wonderboy/ De sueur et de sang" (1993), film avec lequel il revient vers le cinéma.

A vot'bon coeur est une tragi-comédie qui voit Un réalisateur et ses comédiens, n'arrivant pas à terminer le film qu'ils ont commencé et qui a été refusé à l'avance sur recettes, assassiner les membres de la commission.

Très actif, Paul Vecchiali continue d'enchaîner courts et longs métrages, s'impliquant dans des initiatives originales comme avec la réalisation d' « Être ou ne pas être », dans le cadre des Ateliers Courts du collectif La Réplique de Marseille. Ce dernier film sera diffusé lors des 9e Rencontres le samedi 27 octobre à 20h30 au Théâtre Trimages.

C'est une grande figure de notre cinéma que nous aurons l'honneur de recevoir ce lundi.

Le blog des rencontres : http://9rencontres.hautetfort.com/

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Contact :

Regard Indépendant

Vincent Jourdan, président

06 23 07 83 52

regardindependant@gmail.com

http://regardindependant.hautetfort.com/

 

14/10/2007

18 octobre - Ouverture 9e Rencontres Cinéma et Vidéo

Les 9e Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice, c'est pour cette semaine. Ouverture le jeudi 18 octobre à partir de 20h00 dans la salle du Volume (5, rue Defly – 06000 Nice) pour une soirée d'ouverture alternative. Nous avons choisi, cette année, d'associer nos amis de l'association la Source qui nous accueillent régulièrement dans la salle de Volume à notre grande manifestation annuelle.

 

Cette soirée offerte à notre public est l'occasion de faire découvrir la programmation de la longue semaine à venir. Elle se composera de trois parties avec deux pauses autour d'un buffet et de quelques verres.

 

Attention, si l'entrée est gratuite, il est indispensable de prendre sa carte au volume (prix 1 €). 

 

Première partie : Straight8 « Art »

Straight8 est une association anglaise qui organise un concours de films en « tourné-monté » en super 8 rencontrant un succès croissant. Une sélection des meilleurs films est montrée à Cannes lors du festival que tout le monde connaît. Et puis à Nice aussi, dans le cadre des Rencontres que le monde entier nous envie. « Art » est un programme spécial composé pour nous à partir de dix films singuliers, caractérisés par leur recherche esthétique et formelle.

 

Seconde partie : Rastègue le brigand de Christian Philibert et Jacques Dussart

Réalisé dans le cadre des ateliers courts, le dispositif de la Réplique, association Marseillaise qui nous a déjà donné de belles réussites, voici une «comédie documentaire historique sur le brigand « Gaspard de Besse » tournée en trois jours, dans des conditions et à la manière d’un reportage avec les comédiens du Collectif.

 

Troisième partie : Sélection Regard Indépendant L'association Regard Indépendant est heureuse de vous présenter pour conclure cet avant goût des 9e Rencontres une sélection de courts métrages régionaux réalisés par quelques uns des auteurs que nous suivons avec régularité et de nouvelles découvertes. Avec les films de Catherine Savy, Jean-Pierre Lagarde, Sylvain Tessier, Jérôme Mettling et Yoan Boselli.

 

Tous les détails de la programmation sur notre blog ( cliquez sur l'affiche)

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13/10/2007

15 octobre - Communiqué du Ciné-Café

Faute de copie disponible pour le Cinéma Mercury, la projection débat autour de Sicko, le documentaire de Michael Moore consacré au système de santé des Etats-Unis) ne pourra avoir lieu le lundi 15 octobre comme précédemment annoncé.  !

Bref ! La machine est un peu grippée tandis que le Conseil Général (nouveau propriétaire des lieux) s’initie avec ardeur aux joies de la programmation négociée…

La preuve : on nous a aussitôt proposé un documentaire de remplacement : A very british gangster de Donal McIntyre- grand prix du jury du film policier – festival de Cognac 2007.

Ici, les caméras suivent à la trace un authentique Parrain du Milieu (Dominic Noonan de Manchester) pour un périple à la Martin Scorsese… qui n’a rien d’une fiction. L’occasion d’un petit débat « cinéphile pur jus » consacré à la figure du gangster dans le 7ème Art et aux thèmes du droit dans l’histoire du cinéma. Pour Sicko, rendez-vous le lundi 29 octobre . Que les habitués du Ciné-Café et bientôt membre peut être puisque nous voici constitués en Association Loi 1901), veuillent bien vous pardonner ce contre temps.

 

Lundi 15 octobre 20h00

Cinéma Mercury

Tarif Réduit pour tous

Cycle Documents-terre du Ciné-Café de Nice

12/10/2007

Art Vif N°8

Le numéro 8 de la revue ART VIF est en ligne à l'adresse: http://artviftv.free.fr
 
Au sommaire, le portrait du peintre Noël Dolla, un reportage sur le groupe de plasticiens No-Made et l'actualité des galeries.
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10/10/2007

12 octobre - Norman Mc Laren et ses environs

Museaav, place Garibaldi à NiceLes associations Lo Peolh Cinema et Héliotrope s’invitent sur les murs du MUSEAAV pour une multi-projection déambulatoire autour de McLaren.


« Avec ce programme exceptionnel, c’est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir la fraîcheur intacte d’un cinéma pauvre en moyens et riche en sensations et idées. » Nous accompagnons les films dans leurs ouvertures, aux confins des lieux de diffusion habituels, à l’intersection des genres entre œuvre d’art et outil pédagogique. Séance cinématographique festive qui s’offre dès l’entrée des grilles du MUSEAAV et vous invite à parcourir l’œuvre de Norman Mac Laren.


BAR NON STOP DE 19H A 22H


La soirée se poursuivra, à 22h au Sun Sea Black, 71 quai des Etats-Unis avec une projection d’un détournement des courts-métrages de Mac Laren orchestré par VDJ Oof…


Les équipes du Museaav, du Peolh Cinema, d’Héliotrope et du SSB vous attendent nombreux…


ENTRÉE : 3 euros

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Chefs d’oeuvres célèbres et inconnus de la galaxie Mac Laren :

Animation sans caméra, peinture animée, danses et pixillations.


Norman Mac Laren a exploré, expérimenté et inventé de multiples formes d‘animation, musicales, chorégraphiques, picturales, aussi bien populaires que d’avant-garde. Et selon de nombreuses innovations techniques : film sans caméra, pixillation, stroboscopie, pose longue, papiers découpés, son dessiné. Ses domaines de prédilection sont la musique, la danse, la peinture, la pantomime, le burlesque, la propagande pour la paix.
N’hésitant pas à reprendre et développer les inventions de ses prédécesseurs les plus doués, il a toujours signalé les influences décisives pour lui des films d’Émile Cohl, d’Alexeïeff, de Len Lye, et du cinéma expérimental en général.
Ce programme associe dans cette idée les films célèbres de Mac Laren et de certains de ses inspirateurs et d’un brillant épigone avec des oeuvres moins connues tels les films de jeunesse, films réalisés de manière indépendante, films de commande des années 30.

 

Dots Norman McLaren, 1940, 02:21

Norman McLaren a dessiné à la plume, directement sur la pellicule, non seulement les images de ce film, mais aussi les sons. Ce procédé lui a donc permis de se passer de caméra.


Nuit sur le Mont Chauve Alexandre Alexeïeff, 1933, 09:00

Le premier film qu'Alexeïeff et Parker réalisèrent sur leur nouvelle invention : l'écran d'épingles, conçu par Alexeïeff pour créer la "gravure animée". La musique de Modest Moussorgsky donne le rythme à une suite de visions et de métamorphoses fantastiques sur le thème du sabbat.


Stars and Stripes Norman McLaren, 1940, 02:10

Fantaisie sur le drapeau américain, au son de la marche de Sousa, une musique martiale.
Le titre et l'avant-propos de ce film, donnés en huit langues, annoncent une œuvre expérimentale de Norman McLaren, réalisée à l'aide de motifs dessinés directement sur la pellicule 35 mm avec une plume ordinaire et de l'encre, puis la couleur est ajoutée selon un procédé optique en deux couleurs (Warnercolor).


Dollar Dance Norman Mc Laren, 1943, 04:30

Message publicitaire sur l’inflation et le contrôle des prix. Animation image par image d’éléments tracés directement à la plume sur pellicule de 35 mm. La bande sonore se compose de couplets récités au son d’une musique orchestrale de Louis Applebaum.


A little Phantasy on a 19th-century Painting Norman Mc Laren,1946, 03:40

Voici l'Île des morts, toile d'Arnold Boecklin, peintre du XIXe siècle.

Soudain, le paysage funèbre s'anime d'une vie mystérieuse, baigne un instant dans une blême lueur de cierges, avant de retomber dans les ténèbres. C'est une troublante expérience en noir et blanc.


Begone dull Care / Caprice en couleurs Norman Mc Laren, 1949, 08:00

Le trio Oscar Peterson interprète quelques pièces de son répertoire. Norman McLaren et Evelyn Lambart transcrivent ces sons avec, comme seuls guides, leur talent et leur libre imagination.


Neighbours/ Voisins Norman Mc Laren, 1952, 08:10

Une fable en pixillation implacable et imparable sur la haine et la guerre. Elle a valu un Oscar à Mac Laren. Source d’inspiration perpétuelle des apprentis pixillateurs.


Blinkity Blank Norman Mc Laren, 1955, 05:15

Oeuvre de pure imagination, sans paroles, faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères.


Pas de deux Norman Mc Laren, 1967, 13:20

La danse classique transfigurée par la stroboscopie et la démultiplication chronophotographique, un instant de grâce absolue.


Topic 1 et 2 Pascal Baes, 1989, 13:00

Travail en pose longue, image par image, dans les rues de Prague.

Ambiance "Est" sur l'enfermement et l'autocensure, esthétisant et délétère, réalisé grâce à la bourse de la Villa Medicis « Hors les murs ».

 

08/10/2007

Ateliers courts - appel à projet

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07/10/2007

La rentrée de l'atelier de scénario au CEDAC

C'est la rentrée pour les apprentis scénaristes ! REGARDindépendant en association avec Héliotrope vous propose de retrouver ou de découvrir l'atelier d'initiation à l'écriture de scénario de court métrage mis en place depuis quatre ans au CEDAC de Cimiez.

Cet atelier est destiné à tous ceux qui souhaitent s’initier à la création cinématographique par la découverte du monde du court métrage et l’initiation à l’écriture. Il est structuré en deux axes :

Une Partie pédagogique avec initiation pratique aux techniques de base de présentation et de rédaction d’un scénario de court métrage en s’appuyant sur des exemples concrets. Cette partie comprend aussi une découverte du monde du court métrage en France avec des projections de films.

Une partie pratique organisée autour d'exercices ludiques autour de l’écriture : rédaction de synopsis, initiation aux dialogues, analyses de films, travail à partir d'extraits où de thématiques...

Cette année, nous renouvelons l'expérience tentée l'an dernier : il n'y a pas d'obligation à porter un projet de scénario, mais les stagiaires travaillent sur une thématique qui sera dévoilée lors de la première session. Le travail et le suivi des projets s'effectue à travers le blog de l'Atelier.

Une boutique en ligne a été ouverte : la boutique du scénario et des scénaristes

L'atelier sera animé par Vincent JOURDAN, Président de l’association REGARD Indépendant et Amélie masciotta, intervenante en milieu scolaire pour l’association Héliotrope. La fréquence en sera mensuelle : le jeudi de 19 h 00 à 21 h 30 d’octobre à juin.

Dates du premier trimestre :

11 octobre

15 novembre

13 décembre

Les inscriptions puis les règlements se font directement au CEDAC de Cimiez.

49, avenue de la Marne

06100 Nice

04 93 53 85 95

Pour en savoir plus : téléchargez le dépliant ou contactez nos associations :

REGARDindépendant : 06 23 07 83 52

Héliotrope : 04 93 13 97 65

 

05/10/2007

A parir du 12 octobre - Dominique Blais : Les Ondes

Dominique Blais

Les Ondes

Exposition du 12 octobre au 30 novembre 2007
Vernissage le jeudi 11 octobre à18h

Le Dojo, espace partagé par une agence de communication et un lieu d’exposition, nécessite une réflexion très particulière pour les artistes invités à réaliser une exposition personnelle. Dominique Blais a bénéficié d’une résidence de 4 mois à la Villa Arson pour concevoir au mieux son projet.
L’activité permanente qui règne ici ainsi que l’architecture épurée de l’espace sont les indices choisis par l’artiste, qu’il révélera par une sculpture de câbles électriques suspendue au plafond. Il s'agit, d'un point de vue plastique, de jouer sur le contraste d'une installation électrique non-dissimulée et chaotique dans l'espace blanc et rectiligne du Dojo. Le titre de l'exposition, Les Ondes, évoque bien entendu l'électromagnétisme mais surtout l'idée de perturbations en mouvement.
Cette œuvre joue sur l'aspect fonctionnel du dispositif et se substituera à l'installation électrique du lieu, mais aussi sur une esthétique des réseaux, dense et baroque. L'ensemble du parc informatique du Dojo, ainsi que les lumières et autres appareillages électriques seront dérivés sur ce circuit parallèle.
Ce réseau alternatif permettra en outre d'alimenter les autres œuvres présentées - réalisées elles aussi pour cette exposition - et de réactiver une enseigne lumineuse désaffectée à proximité du Dojo.

La résidence de Dominique Blais à la Villa Arson a été permise grâce au concours du Conseil général des Alpes-Maritimes

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