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24/11/2010

26 novembre - The host au Mercury

Cinéma sans Frontières présente le vendredi 26 novembre à 20h30 au cinéma Mercury, 16 Place Garibaldi – Nice, dans le cadre de son Regard mensuel sur le cinéma coréen The host de Bong Joon-ho (Corée du Sud , 2006, 1h59.

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Film de "monstre" ?
Il y en a effectivement un et même pas mal d’autres, ceux-là pourtant bien humains et responsables...

Film politique ?
Oui, l’un des plus pertinents et réussis du cinéma coréen des dix dernières années...

Film sociologique ?
Oui, via l’étude d’une famille modeste de losers qui resserrent les rangs pour sauver la plus faible (ou la plus forte ?) d’entre eux...

Film dramatique ?
Oui, forcément...

Film comique ?
Oui, résolument...

Film spectaculaire ?
Oui, sans que jamais pour autant la forme n’existe que pour elle-même et prenne le pas sur le fond...

Film d’auteur ?
Oui, du cinéaste coréen le plus excitant du moment, à qui l’on doit déjà Barking Dogs Never Bite (2000), Memories For Murder  (2004) et Mother  (2010, présenté la saison dernière par CSF).

 

"Chaque plan est une invitation." (Les Cahiers du Cinéma).
"Une mise en scène époustouflante." (Le Monde)
"Epopée politique d'une famille partie à la recherche d'un enfant enlevé par un monstre. Un éblouissement." (Les Inrockuptibles)
"Tout autant une satire politique, un mélo familial, un plaidoyer écologiste ou une comédie qu'un film de genre prenant d'étonnantes libertés avec les conventions hollywoodiennes." (Libération)
"On tremble plus d'une fois, on reste aussi scotché par l'imagination délirante à l'oeuvre ici." (Télérama)

 

Présentation du film et animation du débat : Philippe Serve.

 

Entrées : 7,50 € (non adhérents) - 5,00 € (adhérents CSF et Cinémathèque).

Adhésion : 20 € pour un an (365 jours) - 15 € pour les étudiants. Donne droit au tarif réduit à toutes les manifestations de CSF, ainsi qu'à toutes les séances du Mercury (non CSF) et à l'accès (gratuit) au CinémAtelier.
Toutes les informations sur CSF :
http://cinemasansfrontieres.free.fr
Contact mail CSF : cinemasansfrontieres@free.fr
Contact téléphonique CSF : 04 93 52 31 29 / 06 64 88 58 15

06/05/2010

7 mai - La chine est encore loin

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28/05/2008

30 mai - Cinéma sans frontières au Mercury

Vendredi 30 mai 2008 à 20h30 au cinéma Mercury, le ciné-club Cinéma Sans Frontièrespropose Les Larmes de Madame Wang de Liu Bingjian (Chine, drame, 1h30, 2002, vost) avec Liao Qin, Xingkun Wei, Jiayne Zhu.

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Artiste au chômage, Madame Wang, vend des cd et dvd au marché noir. Mais elle doit quitter Pékin, lorsque son mari est arrêté afin de renflouer ses dettes de jeu. Accompagnée d’une enfant abandonnée, elle retourne dans sa ville natale située dans la province de Guizhou. Elle demande alors de l’aide à son ancien petit ami, Youming, qui lui conseille de devenir pleureuse professionnelle lors des cérémonies funéraires. Après un mauvais départ, elle devient bientôt la pleureuse la plus populaire de la région.

Le film sera précédé d’une présentation et suivi d’un débat avec le public. Présentation et Animation : Philippe Serve.

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28/04/2008

30 avril au 4 mai - Folies

Le 6ème Festival de Cinéma Sans Frontières se tiendra du 30 avril au 04 mai au cinéma Mercury (16, place Garibaldi – Nice) autour du thème : "Folies". Un programme de huit films (Lynch, Capra, Wood, Ripstein, Wiene, Campions, Ji-woon et Brook) avec présentation et débat à l'issue des projections. Programme complet sur le site de CSF. Cliquez sur l'affiche.

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18/03/2008

Concours Cinéma Sans Frontières 200e

A l’occasion du 200ème film présenté par Cinéma sans Frontières, l’association organise un Jeu-Concours ouvert à tous. Grâce à nos partenaires, de nombreux et superbes cadeaux (Dvds, livres, abonnements à CSF, entrées gratuites, affiches collectors, etc.) récompenseront les vingt premiers au classement.

200 films, 20 questions, 20 vainqueurs !

Donnez le titre du film (original ou en français) dont chaque photo est extraite.

Les images sont disponibles ICI.

Question subsidiaire : Donnez le nombre de participants au jeu.

Pas plus d’une proposition par photo.

Pas plus d’un bulletin-réponse par personne.

Clôture du jeu : 7 avril 2008

Les résultats seront proclamés et les prix remis à une séance de CSF, un peu plus tard dans le mois, au cinéma Mercury.

Les bulletin-réponses sont à déposer dans l’une des urnes prévues à cet effet au cinéma Mercury ou à renvoyer à l’adresse suivante : Cinéma Sans Frontières, 18 avenue Bellevue, 06100 Nice. Vous pouvez aussi nous envoyer vos réponses par courriel à : cinemasansfrontieres@free.fr

Parmi quels films faut-il chercher ?

Tous. Depuis le début, jusqu’au 200ième (Un Temps pour Vivre, un Temps pour Mourir) non-inclu.

Où trouver la liste des films ?


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21/01/2008

25 janvier - La femme des sables au Mercury

La Femme des Sables (Suna no onna)

Vendredi 25 janvier 2008 - 20h30 – Mercury

16 place Garibaldi - Nice

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Un film de de Hiroshi Teshigahara

Japon, 1964, 2h20, drame

avec Kyoko Kishida, Eiji Okada, Hiroko Ito

 

Un homme marche dans le désert. Il observe les insectes, les photographie, les ramasse. S’étant arrêté pour se reposer, il est accosté par trois villageois qui lui proposent de passer la nuit dans leur village.

L’homme est escorté jusqu’à une fosse au fond de laquelle une femme l’accueille et lui offre repas et couche. Pendant la nuit, la femme sort et ramasse le sable qui s’écoule des parois. Au petit matin, l’échelle de corde a disparu et l’homme se rend compte qu’il a été fait prisonnier.

 

Le film sera précédé d’une présentation et suivi d’un débat avec le public.

Présentation et Animation : Philippe Serve

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20/11/2007

23 novembre - John Ford au Mercury

Cinéma sans Frontières et Regard Indépendant présentent :

Vendredi 23 novembre 2007

20h30

Cinéma Mercury

16, place Garibaldi, Nice

Un film de John Ford

Le sergent noir

Arizona, 1881. Le sergent Braxton Rutledge fait partie des « buffalo soldiers », troupe de soldats noirs engagés dans la guerre contre les apaches. Accusé de viol et de meurtre, il est défendu par son officier, blanc, le lieutenant Cantrell.

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Je n'ai jamais revu Sergeant Rutledge(Le sergent noir) depuis une lointaine soirée familiale et télévisuelle. Largement plus de vint ans. Je dirais si l'on me pose la question que j'ai un bon souvenir de ce film. Mais de quoi me souviens-je ? Il faudrait déjà faire la part entre le souvenir réel de cette soirée et les éléments qui se sont ajoutés au fil des années, les photographies, les articles lus, les discussions. En essayant d'être le plus honnête possible, je ne me souviens de presque rien de ce film. Si je me rappelais qu'il était question d'un soldat noir accusé de viol, je ne me souvenais même plus que le film était construit autour d'un procès. Deux images, presque des sensations : un combat des « buffalo soldiers », ces unités de cavalerie composées de soldats noirs, avec les indiens, des chevaux, de la poussière qui tourbillonne, ces fameuses chutes très dynamiques des films de Ford. Ensuite, la scène de la gare. La jeune femme qui attend sur le quai dans une ambiance quasi fantastique, la nuit, la brume, et puis la silhouette du sergent joué par Woody Strode, immense et effrayant. Mais pourtant bienveillant. C'est comme cela que l'on se crée des mythes. Et puis si je me force, me vient l'image de vieilles rombières fordiennes, Billie Burke et Mae Marsh sont de la partie. C'est tout. Ah ! Et la chanson du film, je me souviens d'un air, celui de la légende du Captain Buffalo. Ma mémoire l'a peut être déformé, je saurais ça quand je reverrais l'entendrais de nouveau.

« ...With a whoop and a holler and ring-tang-toe, Hup Two Three Four, Captain Buffalo, Captain Buffalo »

Quand Ford réalise ce film, en 1960, entre deux superproductions à grandes stars, il fait l'un de ses « petits films » qui lui tiennent à coeur et estime sans doute n'avoir rien à prouver. Il aborde un sujet sensible en cette période de la lutte pour les droits civiques d'une façon à la fois personnelle et déroutante, traduisant bien ses propres contradictions dans la représentation des noirs au sein de son oeuvre. Pourtant, avec le recul, il donne à Woody Strode, ce magnifique acteur, ce splendide être humain, un rôle qui va bien au delà de ce qui se pratiquait alors chez des cinéastes « progressistes » comme Stanley Kramer ou Martin Ritt. Tout est dans le titre qui met en avant le personnage. Il fait de son sergent noir un héros authentique. Ce n'est pas la thèse qui l'intéresse mais le portrait d'un homme. « Il m'a filmé comme John Wayne, sur fond de Monument Valley » disait Strode. Chez Ford, la dignité n'est pas dans ce qui est dit mais dans ce qui est montré, dans la façon dont sont montrés même les plus humbles. C'est Muley dans Grapes of Warth(Les raisins de la colère), c'est le chef Poney-qui-marche dans She wore a yellow ribbon (La charge héroïque), c'est Cochise dans Fort Apacheet c'est le sergent Braxton Rutledge.

Vincent Jourdan

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Dire et redire que Ford n'est pas le cinéaste conservateur qu'on croit. C'est le seul des géants de l'usine hollywoodienne, avec Walsh et Dwan, à avoir combiné le classicisme frontal de D.W. Griffith et l'instinct baroque d'Orson Welles. Ses films sont aussi radicaux qu'intemporels, aussi progressistes que passéistes. Il suffit de revoir (plutôt que de s'attarder sur l'hypocrite et fade Cheyenne Autumnle superbe Sergent noir pour s'en convaincre. Le sergent Rutledge est musclé comme un étalon et noir comme la nuit. Cela suffit-il à faire de lui un violeur ? Le film de Ford est un long procès, la défense et l'illustration de la vie d'un homme, de sa carrière, de sa morale.

Louis Sorecki

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Si Ford n’a pas cherché, semble-t-il, à faire de son personnage autre chose qu’un héros fordien, noir ou pas (et n’est-ce pas au fond la plus belle façon de déclarer l’égalité des races ?), c’est son interprète, Woody Strode, compagnon de route du cinéaste, qui lui donne une dimension supplémentaire. Son imposante stature et son apparente inexpressivité rendent d’autant plus émouvantes et justes des répliques qui, dans une autre bouche, auraient pu paraître ridicules ("dans cette guerre de Blancs, nous nous battons pour en être fiers", déclare-t-il ainsi aux soldats noirs de son régiment). Rutledge est pris dans un dilemme irrésoluble : se rendre, tout en sachant qu’être mêlé à une femme blanche est déjà pour un noir, le début de la fin ; ou fuir, et perdre tout l’honneur durement acquis après une enfance d’esclave. "On n’est pas libres encore. Peut-être un jour", affirme le sergent noir, dont le combat rejoint ainsi, cent ans plus tard, celui des Malcolm X et des Martin Luther King, pour qu’on reconnaisse enfin aux Noirs Américains le droit à la dignité d’homme.

Ophélie Wiel

 

Sergeant Rutledge(Le sergent noir)

Etats-Unis - 1960 - 111 min - 35 mm - couleur

Réalisation : John Ford

Scénario : James Warner Bellah, Willis Goldbeck

Image : Bert Glennon

Musique : Howard Jackson

Montage : Jack Murray

Décors : Frank M. Miller

Son : M.A. Merrick

Production : John Ford Production

Interprétation : Woody Strode (le sergent Rutledge), Jeffrey Hunter (le lieutenant Cantrell), Constance Towers (Mary Beecher), Billie Burke (Cordelia Fosgate), Juano Hernandez (le sergent Skidmore), Willis Bouchey (le colonel Fosgate), Carleton Young (le capitaine Shattuck), Judson Pratt (le lieutenant Mulqueen)

14/11/2007

23 novembre - John Ford au Mercury

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05/09/2007

14 septembre (à partir du) - Rentrée CSF

Nos amis de Cinéma sans Frontières font leur rentrée le 14 septembre au cinéma Mercury désormais passé sous la direction du Conseil Général des Alpes-Maritimes. Je reprends le texte de présentation du tout nouveau blog de Philippe serve : A l'ombre du cactus flottant que je vous encourage vivement à visiter.

Le vendredi 14, La nuit des tournesols, film espagnol de Jorge Sanchez-Cabezudo, sorti en France fin juillet. Un thriller débouchant sur une réflexion autour du thème de la violence. Comment naît-elle ? Entre Chabrol et Rashomon. Si ça vous étonne, venez le voir, vous comprendrez mieux. Le film a reçu d'excellentes critiques (méritées) et n'est pas sorti à Nice. CSF a demandé au Mercury de le faire venir pour vous.

La semaine suivante, le 21, ce sera Bolivia, un film argentin d'Adrian Caetano.  Bien que réalisé en 2001, le film n'est sorti en France que le 11 juillet dernier. Pas à Nice. Donc, comme pour la séance précédente, CSF s'est activé pour vous en faire profiter. Film en noir et blanc, Bolivia conte une histoire simple mais puissante autour des thèmes – liés – de la coexistence, de l'immigration et du racisme.

Enfin, le 28 septembre sera le moment de la séance 100% CSF (séance unique). Comme la rentrée est souvent difficile pour beaucoup et après les deux films précédents plutôt dramatiques, nous ferons dans la légèreté et le rire avec les Marx Brothers. Une nuit à l'opéra – réalisé par Sam Wood, 1936 – reste le plus beau fleuron des frangins. Non seulement il mettra à très rude épreuve vos zygomatiques mais vous saurez comment bien remplir une cabine de paquebot.

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Philippe présentera les deux premiers films et animera les débats tandis ce sera Josiane Scoleri qui assurera le cours de maxisme. En octobre, CSF présentera le 26 Le jardin des Finzi-Contini, très grand film de Vittorio de Sica, ressorti en copie neuve (le film en avait bien besoin dans mon souvenir)

18/06/2007

22 juin - Eté violent au Mercury

Un nouveau classique du cinéma italien sera présenté le vendredi 22 juin à 20h30 au cinéma Mercury par Cinéma Sans Frontières. Attention, ce sera une séance unique. Vous pourrez y découvrir Eté violent de Valerio Zurlini (Italie, 1959, 1h40, vostf) avec Jean-Louis Trintignant et Eleonora Rossi-Drago. Le film sera précédé comme d'habitude et pour notre plus grand plaisir d'une présentation de Philippe Serve (CSF) et suivi d'un débat avec le public.

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12/06/2007

15 juin - Les LIP au Mercury

Vendredi 15 juin à 20h30 au cinéma Mercury (16 place Garibaldi, Nice) l'association Cinéma Sans Frontières proposera le documentaire : Les Lip, l'imagination au pouvoir de Christian Rouaud (France, 2006, 1h58).

"Les Lip, l'imagination au pouvoir (...) n'est pas seulement l'un des plus beaux documentaires réalisés en France sur un mouvement social. C'est aussi, au-delà de la leçon d'histoire, un brûlot politique : une remontée aux origines de la crise de l'emploi dans le monde occidental, et un éloge de la révolte."

(René Solis, Libération)


Le film sera précédée d'une présentation et suivi d'un débat avec le public. Présentation : Philippe Serve (CSF)

 

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La fiche du film sur le site du sistributeur : ICI

05/05/2007

Jusqu'au 8 mai – Enfants du Monde au Mercury

Voici donc le temps des retrouvailles avec le festival annuel de Cinéma sans Frontières. Après nous être penchés sur Les grands classiques du Cinéma chinois, Les grands premiers films, L’Amour dans tous ses états, L’Histoire et le Cinéma, nous vous proposons pour cette 5ème édition, de vous intéresser aux Enfants du Monde. (...)


(...) Le cinéma, sans en faire en ses débuts son cheval de bataille, s’intéresse peu à peu au thème de l’enfance, dans tous les pays et via tous les genres cinématographiques existants. Le film d’enfants (à ne pas confondre avec le film "pour" enfants, même s’ils peuvent se recouper) est donc devenu tout à la fois un phénomène trans-genre et un nouveau genre à part entière. Trans-genre puisque l’on voit que des mythes cinématographiques aussi différents que le western (Shane, George Stevens, 53), le film d’aventures en costumes (Les Contrebandiers de Moonfleet, Fritz Lang, 55) ou les (mélo)drames sociaux (les différentes adaptations à l’écran de Dickens, le grand poète de l’enfance), la Science-Fiction (Le Village des Damnés, Wolf Rilla, 60) pour ne citer que quelques exemples, ont ouvert leurs portes à ce thème.

 Philippe Serve


La suite et l'intégralité du programme sur le site de CSF


Samedi 5 mai
18h :
Le Ballon Blanc de Jafar Panahi (Iran, 1995, 85’)
21h :
Kesde Ken Loach (GB, 1969, 110’)

Dimanche 6 mai
16h :
Mille Mois de Faoudi Benzaïdi (Maroc, 2003, 124’)

Lundi 7 mai
18h :
Pavee Lackeen, la fille du voyagede Perry Ogden (Irlande, 2006, 87’)
21h :
Bouge pas, Meurs, Ressuscitede Vitali Kanevski (Russie, 1990, 105’)

Mardi 8 mai
18h :
Alicede Jan Svankmajer (Tchéc., 1988, 84’)
21h :
Les Petites fleurs rougesde Zhang Yuan (Chine, 2006, 92’)

13/02/2007

16 février - Nuages flottants au Mercury

Un authetique chef d'oeuvre vous sera offert par l'équipe de Cinéma sans Frontières le vendredi 16 février 2007 à 20h30 au cinéma Mercury comme d'habitude. Il s'agit du film Nuages flottants du japonais Mikio Naruse (1955, Jadon, drame, 2h03, avec Hideko Takamine, Masayuki Mori, Mariko Okada). Acclamé à son époque, en 1956, Nuages flottants a reçu le Blue Ribbon Award, distinction cinématographique majeure au Japon, du Meilleur film. La même année, le long-métrage à par ailleurs obtenu quatre récompenses aux Kinema Junpo Awards et au Mainichi Film Concours. c'est la film qui fit découvrir Naruse en france lors de sa réédition. Un cinéste majeur à placer entre Mizoguchi et Ozu.
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Hiver 1946. Yukiko Koda est rapatriée à Tokyo en provenance de l'Indochine française. Après s'être installée, en son absence, chez Sugio Iba qui avait fait d'elle, contre son gré, sa maîtresse, Yukiko se rend aussitôt à l'adresse de Kengo Tomioka où elle est reçue par son épouse. La jeune femme, alors âgée de 22 ans, avait rencontré Kengo à Dalat, employés tous les deux par le ministère des Forêts. Malgré un premier contact peu engageant, la dactylo et l'ingénieur étaient rapidement devenus amants. Désormais négociant en bois aux faibles ressources, Kengo n'envisage plus de divorcer pour vivre avec Yukiko, elle-même à la recherche d'un travail...

07/02/2007

9 février - CSF au Mercury

Vendredi 9 février 2007 à 20h30, sera présenté au cinéma Mercury le film L’Etoile du Soldat de Christophe de Ponfilly (2005, France, drame, 1h45, avec Sacha Bourdo, Patrick Chauvel, Mohammad Amin).

11 septembre 2001. Du haut des montagnes afghanes, Vergos, journaliste français, apprend l’attaque des tours du World Trade Center par les terroristes d’Al-Quaida. Il se souvient...
1984. Nikolaï, jeune musicien soviétique, débarque en Afghanistan comme des milliers d’autres conscrits pour livrer une guerre qui n’est pas la sienne. La peur au ventre à chaque instant, il se retrouve plongé dans un monde de violence et de mort.

Le scénario de L’Etoile du soldat est inspiré de ce qu’a vécu le réalisateur lors de son arrivée clandestine en Afghanistan en 1984. Le jeune soldat russe Nikolaï interprété par Sacha Bourdo a réellement existé. Christophe de Ponfilly écrit d’ailleurs, dans le roman éponyme publié en 2006, qu’il a toujours gardé la photo de ce jeune soldat russe libéré par "ses amis afghans" puis tué par des Pakistanais. De plus, le nom du personnage interprété par Patrick Chauvel (Vergos) est celui d’un ami du réalisateur assasiné à Peshawar.

Le film sera précédé d’une présentation et suivi d’un débat avec le public. Présentation et Animation de Philippe Serve.
 
Un entretien avec le réalisateur. 

15/01/2007

19 janvier - Don Quichotte au Mercury

La version du Don Quichotte de Grigori Kozintsev (Russie, 1958, 1h40, avec Nikolai Tcherkassov, Youri Touloubeev, Serafima Berman), sera présenté par l'asssociation Cinéma Sans Frontières le vendredi 19 janvier 2007 à 20h30 au cinéma Mercury. C'est une séance 100% CSF présentée par Philippe Serve et à l'issue de laquelle il animera un débat sans nulle doute passionné entre les spectateurs.

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Don Quichotte, gentilhomme sans fortune, est si passionné par les romans de chevalerie qu’il ne parvient plus à distinguer la réalité de l’imaginaire. S’identifiant aux héros, il veut lui aussi délivrer les opprimés, châtier les traîtres et faire le bien. Il décide alors de devenir à son tour un chevalier errant et de parcourir l’Espagne sur son cheval, Rossinante, et vêtu d’une armure, abandonnée depuis longtemps dans son grenier. En compagnie de son écuyer Sancho Pança, l’idéaliste s’en va alors courir les aventures, avec un regard qui transforme tout ce qui l’entoure.

Pris pour fou par ceux qu’il rencontre, Don Quichotte croit que les auberges ordinaires sont des châteaux enchantés et les filles de paysans de belles princesses...