Jusqu'au 8 mai – Enfants du Monde au Mercury

Voici donc le temps des retrouvailles avec le festival annuel de Cinéma sans Frontières. Après nous être penchés sur Les grands classiques du Cinéma chinois, Les grands premiers films, L’Amour dans tous ses états, L’Histoire et le Cinéma, nous vous proposons pour cette 5ème édition, de vous intéresser aux Enfants du Monde. (...)

(...) Le cinéma, sans en faire en ses débuts son cheval de bataille, s’intéresse peu à peu au thème de l’enfance, dans tous les pays et via tous les genres cinématographiques existants. Le film d’enfants (à ne pas confondre avec le film "pour" enfants, même s’ils peuvent se recouper) est donc devenu tout à la fois un phénomène trans-genre et un nouveau genre à part entière. Trans-genre puisque l’on voit que des mythes cinématographiques aussi différents que le western (Shane, George Stevens, 53), le film d’aventures en costumes (Les Contrebandiers de Moonfleet, Fritz Lang, 55) ou les (mélo)drames sociaux (les différentes adaptations à l’écran de Dickens, le grand poète de l’enfance), la Science-Fiction (Le Village des Damnés, Wolf Rilla, 60) pour ne citer que quelques exemples, ont ouvert leurs portes à ce thème.

 Philippe Serve

La suite et l'intégralité du programme sur le site de CSF

Samedi 5 mai
18h : Le Ballon Blanc de Jafar Panahi (Iran, 1995, 85’)
21h : Kesde Ken Loach (GB, 1969, 110’)

Dimanche 6 mai
16h : Mille Mois de Faoudi Benzaïdi (Maroc, 2003, 124’)

Lundi 7 mai
18h : Pavee Lackeen, la fille du voyagede Perry Ogden (Irlande, 2006, 87’)
21h : Bouge pas, Meurs, Ressuscitede Vitali Kanevski (Russie, 1990, 105’)

Mardi 8 mai
18h : Alicede Jan Svankmajer (Tchéc., 1988, 84’)
21h : Les Petites fleurs rougesde Zhang Yuan (Chine, 2006, 92’)

Jusqu'au 9 mai - Films sauvages à Magnan

Espace Magnan, salle Jean Vigo : Regard sur le jeune cinéma français [films sauvages]

Pour acquérir une indépendance esthétique, certains artistes, cinéastes, vidéastes, se placent en marge du système industriel et commercial du cinéma.
Depuis l’avant-garde historique des années 20 (Jean Epstein, Germaine Dulac, Louis Delluc, Fernand Léger, Man Ray…), un cinéma libéré des normes formelles dominantes édictées par la société de consommation, n’a cessé de se développer, considérant l’expérimentation avant le profit. On l’appelle cinéma "expérimental", "indépendant", "pur", "d’art", "différent", "alternatif", "marginal", "underground"…
L’espace d’une semaine, c’est ce cinéma qui cherche et qui trouve de nouvelles façons de traduire notre réalité… ou simplement étonne, captive, émerveille… qui sera mis au premier plan. Un cinéma pauvre en économie mais riche en invention qui explore sans s’épuiser les possibilités qu’offre la forme visuelle et sonore. Une occasion de découvrir un continent du cinéma rarement montré et de rencontrer ceux qui le pratiquent.

Tous les détails de la programmation surwww.espacemagnan.com

10-15 avril - Un festival, c'est trop court !

7 avril - Les coulisses d'un rêve

Les coulisses d’un rêve de Jennifer Ajuriaguerra (Payenne production), la face cachée de la production du film Paris, je t'aime (inédit en salles et à la télévision) passera à Nice le samedi 7 avril à 22H00 à Acropolis, salle Athéna dans le cadre du festival 06 en scène.

Les coulisses d’un rêve est un documentaire à suspense qui aborde avec un humour corrosif, les conflits entre pouvoir et création au sein d'une production cinématographique. L'auteur nous entraîne au coeur de ce microcosme   sous l'angle de la comédie de moeurs. On pénètre dans un univers souterrain surprenant, à côté du tapis rouge et des paillettes de Cannes. Portraits et rebondissements qui en disent long sur certaines coulisses de notre époque.

Les télévisions n'ont pas souhaité le diffuser et c'est tout à son honneur !

5 avril - Cinéma avec AdN

En avant première avec L'AdN, le jeudi 5 avril à 20h00 au Cinéma Rialto (4 rue de Rivoli – Nice) : Good Bye Bafana de Billie August  

La vie de James Gregory, un Sud-Africain blanc, gardien de prison en charge de Nelson Mandela, de l'incarcération de ce dernier dans les années 60 à sa libération en 1990. Pendant 25 ans, Gregory s'est occupé de Mandela jour après jour.
Il a été son géôlier, son censeur mais aussi son confident, de Robben Island à Pollsmoor, et enfin jusqu'à Victor Verster d'où il fut libéré en 1990.

Invitations pour les AdN et sympahisants dans la limite des places disponibles sinon tarifs habituels du cinéma . Réservations par mail ou téléphone. Infos et affiches à télécharger pour diffusion sur page cinéma du site AdN.

Qui a dit que le cinéma italien était en crise ?

Une semaine de cinéma italien à Nice

Espace Magnan - salle jean Vigo - Nice 

 

Une semaine de cinéma italien, une semaine de  découvertes et de confirmations, de regards sur les films récents et de  retours sur les films du patrimoine.

Se retrouver à l’Espace Magnan,  c’est tenter de dresser chaque année un bilan sur une cinématographie  italienne qui tient de mieux en mieux sa place dans la production européenne  et qui s’affirme même comme celle qui, après la France, résiste le mieux au  rouleau compresseur américain.

Certes en 2006, ne sont sortis dans  l’hexagone que neuf films italiens, mais les festivals ont été là pour  rappeler la richesse d’un cinéma particulièrement vivant : Moretti et  Bellocchio à Cannes – avec aussi l’éblouissante confirmation de Sorrentino –,  Amelio à Venise, de nombreux jeunes à Annecy.
En ce printemps 2007, on  assiste dans les salles à une véritable floraison avec la sortie en rafale de  nombreux films, ceux de Francesco Munzi, Roberto Andò, Cristina Comencini,  Emanuele Crialese…

En fait, le cinéma italien souffre surtout d’un  fort déficit d’image. A l’exception d’un Moretti qui continue à être la seule  référence – il est le seul Italien à figurer dans la liste des 35 cinéastes  invités à participer au film produit pour le 60ème anniversaire du festival de  Cannes –, le panorama semble désert. Pourtant, les anciens ne sont pas  inactifs – à commencer par Bellocchio que nous aurons le plaisir d’accueillir  à Nice – et des œuvres essentielles se construisent sous nos yeux, celles de  Marco Tullio Giordana, de Gianni Amelio, ou, moins connues, celles de Gabriele  Salvatores, de Silvio Soldini, de Mimmo Calopresti… Quant à la relève, elle  est d’une richesse incomparable !

Jean A. Gili

30 mars - Patrimoine à Magnan

Dans le cadre de ses missions de Pôle Régional d'éducation artistique et de formation au cinéma et à l'audiovisuel PACA et des 24èmes journées du Cinéma Italien, la Mission cinéma de l'Espace Magnan, organise une rencontre thématique sur "le film de patrimoine dans l'éducation artistique" avec Sergio Toffetti, directeur de la Cinémathèque nationale de Rome et Dominique Paini, ancien directeur de La Cinémathèque française et Jean A. Gili, Président de 2001 à 2005 de la Commission du Patrimoine cinématographique (CNC), professeur d’histoire du cinéma et critique, spécialiste du cinéma italien.

Cette journée est destinée à tous les acteurs de l'éducation artistique. Elle aura lieu à l'Espace Magna à Nice, le vendredi 30 mars de 9h30 à 17h et sera suivie à 18h d'une table ronde sur la question du patrimoine aujourd’hui.

Le programme : 

10h00 > « Une cinémathèque nationale pour une histoire du cinéma italien » par Sergio Toffetti

Avec deux traditions croisées, le melodramma des grandes “opéras” de Giuseppe Verdi au XIX siècle et le comique, qui en remontant par la “commedia dell’arte”, le “cinéma à l’italienne” ça serait donc le vrai, les larmes et le rire.
 

11h30 > Projection de L'Illustre attrice cicala formica de Lucio d'Ambra (1920) présenté par Sergio Toffetti

14h00 > « Patrimoine et culture cinématographique » par Jean A. Gili. Il n’est pas de connaissance intelligente des œuvres contemporaines sans références au passé. Dans un cursus d’éducation au cinéma, il convient de cerner l’évolution du langage cinématographique.

15h00 >  « La conservation du patrimoine dans une perspective contemporaine » par Dominique Païni. Et si le moderne permettait la redécouverte de l’ancien, notamment en inspirant les arts contemporains (remploi, found-footage, exposition de photogrammes...).

18h00 > Table ronde  « Aujourd’hui, le patrimoine » avec Jean A. Gili, Dominique Païni, Vincent Thabourey, ancien responsable du répertoire à l'ADRC et coordinateur de Cinémas du Sud (Circuit GNCR pour la région PACA), Sergio Toffetti et Vincent Vatrican des Archives du cinéma de Monaco. suivi de la projection de L'Illustre attrice cicala formica de Lucio d'Ambra (1920) présenté par Sergio Toffetti

20h30 > Projection de Roma città aperta de Roberto Rossellini (1945) animée par Sergio Toffetti et Jean A. Gili

Cette journée s’adresse naturellement aux universitaires, aux étudiants et aux enseignants. Elle entend aussi concerner les exploitants de cinéma, notamment ceux qui reçoivent le label de salle Répertoire. En effet, la salle de cinéma demeurant pour tous, le lieu le plus approprié pour découvrir un film ancien, l’expérience des exploitants et animateurs de salle ne peut qu’enrichir la réflexion soulevée par les intervenants et favoriser la recherche des modalités de médiation d’une œuvre du répertoire.

 

Renseignement et inscription auprès d'Estelle Macé

Pôle Régional Provence Alpes Côte d'Azur
ESPACE MAGNAN - Cinéma JEAN VIGO

31, rue Louis de Coppet 06000 NICE
ligne directe 04.97.11.41.33

Portable 06.65.52.01.56
[e-mail]

10 mars - A la recherche de Debra Winger au Mercury

Au milieu des années 90, la star Debra Winger disparaît des plateaux de cinéma. Elle s’était illustrée dans Urban cow-boy,Officier et Gentleman, Tendres passions, La Veuve noire, Un Thé au Sahara. La comédienne Rosanna Arquette s’interroge : qu’est donc devenue Debra Winger ?

L’occasion, au fil d’un documentaire fascinant, de s’entretenir avec une quarantaine de comédiennes américaines et européennes sur le statut de la femme au cinéma, sur l’image de la femme -déifiée ou dévalorisée– que véhicule le spectacle ou la publicité…

Débat organisé dans le prolongement de la Journée Internationale des Femmes le samedi 10 mars au cinéma Mercury à 20h30 (tarif  reduit  pour  tous). Une projection avec débat animée par le Ciné-Café de Nice en partenariat avec le Collectif 06 des Droits des Femmes en présence de la comédienne Martine Pujol.

26 février - Bobby au Mercury

Lundi 26 février à 20h00 au cinéma Mercury (16 place Garibaldi), le Ciné-café de Nice en partenaraiat avec le club Victor Hugo propose le film Bobby de Emilio Estevez (USA 2006) avec Harry Belafonte, Emilio Esteves, Laurence Fishburne, Heather Graham, Anthony Hopkins, Helen Hunt, Ashton Kutcher, Lindsay Lohan, William H. Macy, Freddy Rodriguez, Martin Sheen, Christian Slater, Sharon Stone, Elijah Wood.

Dans la nuit du 4 au 5 juin 1968 à Los Angeles, le sénateur Robert Francis Kennedy tombe sous les balles d’un tireur, comme son frère à Dallas, cinq années auparavant. Avec lui, disparaissait le seul candidat à la fonction suprême doté de la stature politique qui eut permis l’arrêt immédiat de l’atroce guerre du Vietnam.

Fils de l’acteur et activiste américain Martin Sheen, le cinéaste Emilio Estevez ressuscite ici, au moyen d’une fiction documentaire, l’atmosphère de cette dernière journée de la vie du célèbre patricien démocrate. Pour ce faire, il choisit de raconter l’histoire de 22 personnages périphériques qui vont illustrer, chacun à sa manière, l’enthousiasme, l’idéalisme et les excès propres aux années 60.

C’est un message militant qui s’affirme avec efficacité : 40 années de « révolution conservatrice » ramènent les Etats-Unis à ce commencement que devait constituer la synthèse politique élaborée par Bobby.

L’œuvre cinématographique elle-même offre, sur le mode choral, une construction narrative subtile qui entrecroise les prestations de nombreux comédiens de renom dans une sorte de montée en puissance émotionnelle remarquablement maîtrisée.

Où comment un fait divers ancien vient fouetter le regard que nous portons sur notre propre actualité.

Un débat suivra la projection :

Forces et faiblesses de l'empire américains

Le renouveau du cinéma politique

 

En présence d'universitaires et de citoyens américains.

tarif réduit pour tous

25 février - Devoir de mémoire

Dimanche 25 février, le club Targui organise une journée « Devoir de mémoire » autour du film de Rachid Bouchareb, Indigènes. L'évènement aura lieu au théâtre de la Licorne, à Cannes la Bocca. Au programme :

 

14h30 : exposition photographique

15h30 : projection du film (entrée 2 €)

18h00 : débat

Contact : 04 93 387 098

06 75 457 578

club-targui@communauté.org

My beautiful Pigeot sur Planète

Pour tous ceux qui l'avaient aimé et tous ceux qui l'avaient raté, le beau film d'Eric Bergel, My beautiful pigeot sera diffusé sur la chaîne Planète à partir du dimanche 18 février à 23h. Le lien suivant pour en savoir plus : Planète

16 février - Nuages flottants au Mercury

Un authetique chef d'oeuvre vous sera offert par l'équipe de Cinéma sans Frontières le vendredi 16 février 2007 à 20h30 au cinéma Mercury comme d'habitude. Il s'agit du film Nuages flottants du japonais Mikio Naruse (1955, Jadon, drame, 2h03, avec Hideko Takamine, Masayuki Mori, Mariko Okada). Acclamé à son époque, en 1956, Nuages flottants a reçu le Blue Ribbon Award, distinction cinématographique majeure au Japon, du Meilleur film. La même année, le long-métrage à par ailleurs obtenu quatre récompenses aux Kinema Junpo Awards et au Mainichi Film Concours. c'est la film qui fit découvrir Naruse en france lors de sa réédition. Un cinéste majeur à placer entre Mizoguchi et Ozu.

Hiver 1946. Yukiko Koda est rapatriée à Tokyo en provenance de l'Indochine française. Après s'être installée, en son absence, chez Sugio Iba qui avait fait d'elle, contre son gré, sa maîtresse, Yukiko se rend aussitôt à l'adresse de Kengo Tomioka où elle est reçue par son épouse. La jeune femme, alors âgée de 22 ans, avait rencontré Kengo à Dalat, employés tous les deux par le ministère des Forêts. Malgré un premier contact peu engageant, la dactylo et l'ingénieur étaient rapidement devenus amants. Désormais négociant en bois aux faibles ressources, Kengo n'envisage plus de divorcer pour vivre avec Yukiko, elle-même à la recherche d'un travail...

9 février - CSF au Mercury

Vendredi 9 février 2007 à 20h30, sera présenté au cinéma Mercury le film L’Etoile du Soldat de Christophe de Ponfilly (2005, France, drame, 1h45, avec Sacha Bourdo, Patrick Chauvel, Mohammad Amin).

11 septembre 2001. Du haut des montagnes afghanes, Vergos, journaliste français, apprend l’attaque des tours du World Trade Center par les terroristes d’Al-Quaida. Il se souvient...
1984. Nikolaï, jeune musicien soviétique, débarque en Afghanistan comme des milliers d’autres conscrits pour livrer une guerre qui n’est pas la sienne. La peur au ventre à chaque instant, il se retrouve plongé dans un monde de violence et de mort.

Le scénario de L’Etoile du soldat est inspiré de ce qu’a vécu le réalisateur lors de son arrivée clandestine en Afghanistan en 1984. Le jeune soldat russe Nikolaï interprété par Sacha Bourdo a réellement existé. Christophe de Ponfilly écrit d’ailleurs, dans le roman éponyme publié en 2006, qu’il a toujours gardé la photo de ce jeune soldat russe libéré par "ses amis afghans" puis tué par des Pakistanais. De plus, le nom du personnage interprété par Patrick Chauvel (Vergos) est celui d’un ami du réalisateur assasiné à Peshawar.

Le film sera précédé d’une présentation et suivi d’un débat avec le public. Présentation et Animation de Philippe Serve.

 

Un entretien avec le réalisateur. 

26 janvier - Hors jeu au Mercury

Cinéma iranien le vendredi 26 janvier 2007 à 20h30 au cinéma Mercury avec Hors jeu de Jafar Panahi (2006, Iran, Comédie dramatique, 1h28, avec Sima Mobarak Shahi, Safar Samandar, Shayesteh Irani). Ce cinquième long métrage de Jafar Panahi a remporté le Grand Prix du Jury au Festival de Berlin en 2006, ex aequo avec Soap.

Qui est cet étrange garçon assis tranquillement dans le coin d’un bus rempli de supporters déchaînés en route pour un match de foot ? En réalité, ce garçon effacé est une fille déguisée.

En Iran, les femmes aussi aiment le foot mais elles ne sont pas autorisées à entrer dans les stades. Avant que le match ne commence, elle est arrêtée et confiée à la brigade des moeurs. Pourtant, cette jeune fille refuse d’abandonner. Elle use de toutes les techniques possibles pour voir le match, malgré tout.

Le film sera précédé d’une présentation et suivi d’un débat avec le public. Présentation et Animation de Philippe Serve.

Copinage

L'évènement avait été annoncé cet été, notre ami Derry Sciarra vient de sortir un numéro spécial de son fanzine, New Rockin'Nice consacré au beau Giuliano Gemma. Plus de 80 pages, des vraies, pour 15 euros (port compris) qui se commandent auprès de l'auteur : [e-mail]. Et une information : le prochain numéro sera consacré à Michel Constantin. Que l'on se le dise.