21/01/2008
25 janvier - La femme des sables au Mercury
La Femme des Sables (Suna no onna)
Vendredi 25 janvier 2008 - 20h30 – Mercury
16 place Garibaldi - Nice
Un film de de Hiroshi Teshigahara
Japon, 1964, 2h20, drame
avec Kyoko Kishida, Eiji Okada, Hiroko Ito
Un homme marche dans le désert. Il observe les insectes, les photographie, les ramasse. S’étant arrêté pour se reposer, il est accosté par trois villageois qui lui proposent de passer la nuit dans leur village.
L’homme est escorté jusqu’à une fosse au fond de laquelle une femme l’accueille et lui offre repas et couche. Pendant la nuit, la femme sort et ramasse le sable qui s’écoule des parois. Au petit matin, l’échelle de corde a disparu et l’homme se rend compte qu’il a été fait prisonnier.
Le film sera précédé d’une présentation et suivi d’un débat avec le public.
Présentation et Animation : Philippe Serve
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20/01/2008
24 janvier - Carte blanche courts métrages
L’association Héliotrope présente en collaboration avec le Théâtre de la Photographie et de l’Image de Nice une carte Blanche à JACQUES KERMABON, rédacteur en chef du magazine BREF.
Projection à 20h00 / entrée libre
La réunion de ces quelques films, certains récents, d’autres plus anciens, ne revendique aucun discours. Elle ne vise qu’à proposer une palette de propositions autour d’une question à mille facettes. La photo, l’image arrêtée, comme motif ou moteur d’un film, ne renvoie-t-elle pas déjà tout à la fois à ce qui s’oppose au mouvement et à ce qui constitue ce mouvement-même au cinéma, par les arrêts successifs, devant l’objectif, de vingt-quatre images fixes par seconde ?
Plusieurs courtes fictions ont déjà fait la preuve qu’un enchaînement de photos suffisait pour alimenter une fiction. Je suis une amoureuse en offre une nouvelle preuve.
Aux recherches scientifiques sur la perception et le mouvement à l’œuvre à l’origine du cinéma font écho, dans la sphère expérimentale, des effets perceptifs, des stimulations rétiniennes propres à dessiner des décompositions/recompositions inédites du monde. Augustin Gimel est de ceux qui creusent ce sillon depuis plusieurs années. Fig. 4, par exemple, est constitué d’une accumulation d’images pornographiques glanées sur le net. S’il questionne, le film ne délivre pas de sens. Il faut toujours des mots comme ces titres qu’on donne aux tableaux pour suggérer des pistes ou égarer. C’est à ce vertige du jeu entre les images et les mots que nous convient, chacun à sa façon, Le Sphinx, et Le soleil et la mort voyagent ensembles. Thierry Knauff confronte, entre distance incommensurable et douloureuse proximité, des images d’un parc à Bruxelles avec des extraits de Quatre heures à Chatila, le célèbre texte de Jean Genet.
On pourrait ajouter qu’il sera question d’amour, de mort, de sexe et d’effroi. Mais n’est-ce pas tenter de conjurer la présence obtuse de ces films au lieu d’inviter à ce qui compte avant tout : la confrontation de ces œuvres et leur rencontre avec nous.
Jacques Kermabon
Je suis une amoureuse Jocelyne Desverchère
A Paris, alors qu'elle vient de rompre, une jeune femme se demande ce qu'est l'amour et quelle amoureuse elle est. Au gré des lieux traversés se mélangent les souvenirs réels et fictifs de ses amours passées.
Production : Les Films de la Grande Ourse
Les pinces à linge Joël Brisse
France I 1997 I fiction I couleur I 20’
Alban est aveugle. Entre la maison familiale et l’école, il a organisé sa vie pour qu’elle puisse paraître presque normale. Il impose son handicap avec ironie, sa pulsion de vie est plus forte que tout.
Production : Magouric
L’oeil lourd du voyage mécanique Augustin Gimel
France I 2003 I expérimental I couleur I 3’30
Paysage rotatif, carte postale en mouvement, le lac Anosy à Antananarivo (Madagascar) considéré comme un espace à entreprendre selon ses propriétés.
Production : Augustin Gimel
Fig 4 Augustin Gimel
France I 2004 I expérimental I couleur I 5’
Corps et mouvements recomposés à partir d'images pornographiques prélevées sur Internet.
Golem sexuel. L'acte projeté et façonné à une autre image, celle d'un corps composé de mille corps aux possibilités infinies.
Production : Augustin Gimel
Le soleil et la mort voyagent ensemble Frank Beauvais
France I 2006 I expérimental I couleur I 11’30
« Il n’y a plus de couleurs, de feuillage ni de regards. Tout a été englouti dans une catastrophe informe. Tout est foutu. Il n’y a plus au milieu d’un univers détruit que cette baraque où l’on se soulage en tas. Tout est vide et mort. »
Georges Hyvernaud, LA PEAU ET LES OS
Production : Les Films du Bélier
Le sphinx Thierry Knauff
Belgique I 1986 I expérimental I couleur I 12’30
Sur des images d'un parc en été une voix dit des fragments du texte de Jean Genet "Quatre Heures à Chatila". Des hommes et des femmes se succèdent, seuls, à deux ou en famille, au soleil, dans le calme du parc. Des enfants y jouent. Ces séries de portraits, ces images de corps, en noir et blanc comme les photographies de la presse quotidienne, se composent autour d'une statue de sphinx dont l'immobilité détermine le sens du film.
Production : productions du Sablier
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14/01/2008
18 janvier - Clash Calling
21h : Première projection cinéma à Nice du dernier film de Julien Temple Joe Strummer, the Future is unwritten, en présence du journaliste de Rock & Folk, Gilles Garrigos. Suivie d'un set DJ Campfire / Punk 77 by TrashMondain Records, aux résonances incontournables (Pack, GG alin, Wayne County, Pekinska Patka, Suicide Commandos, Ramones, Rings...). Un événement proposé par Lo Peolh Cinema, en collaboration avec Diligence, TrashMondain Records et Kulth.
Entrée : 5 euros
Liens :
www.myspace.com/trashmondainrecords
12:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | Facebook
12/01/2008
17 janvier - Super8 au Volume
Pour commencer dans de bonnes dispositions, venez fêter la nouvelle année avec Regard Indépendant le jeudi 17 janvier à partir de 20h00 au Volume (5 rue Defly à Nice) avec de la vidéo, du super8, un apéro avec galette et de la musique.
Dès 20h30, la sélection « Crème de la Cannes » de nos amis anglais des straight8. Une sélection des meilleurs films présentés en mai 2007 à Cannes. Avec un bonus ébouriffant. En seconde partie la collection de courts métrages autour du thème : "Sur la route". Sept films réalisés en super8 noir et blanc sur le principe du « tourné-monté ». L’objectif de cette opération étant d’encourager la création locale à travers l’utilisation d’un format original dans un dispositif léger et économique. Projection en pellicule. Troisième partie de soirée en musique avec le groupe Riviera Overdrive. Entrée libre / Adhésion à la Source : 1 € (obligatoire).
Straight8 : Crème de la Cannes
prelude film: Nick Rutter - opening scene
warm up film: L'équipe de film - In the Cannes
Cannes film festival official sélection:
Sacre bleu! De Will and George
Don't mess with the mime de Josh Sanders & Peter Hardie
Intermezzo tacito de Daniel Rossberg
A mother's daughter de Mihaal Danziger
Sticks & balls de Jacqueline Wright & Alice Lowe
Vicious circle de Marky
The surrealist brothel de Julia Jason
Everything but... de Colin Dewar
Hen house de Catherine Cole
The other half de Nick Scott
Sur la route...
Après une première expérience en 2004 avec La femme à laquelle je pense, l'association Regard Indépendant a organisé en 2007 la production d’une nouvelle collection de films de court métrage autour d’un thème : Sur la route.
Les films ont été réalisés en super8 noir et blanc sur le principe du « tourné-monté ». L’objectif de cette opération étant d’encourager la création locale à travers l'utilisation d'un format original dans un dispositif léger et économique.
Le principe de la collection a été proposé aux réalisateurs de la région. Chaque réalisateur sélectionné a reçu une bobine de pellicule super8 noir et blanc destiné à la réalisation d’un court métrage autour du thème proposé. Sept réalisateurs ont répondu à l'appel pour sept films tous différents, sept univers concentrés sur le temps d'une bobine.
Sur la route... un film d'Antoine Banni. Caméra Joel Bayen Sauneres.
Se rendant à un casting, le comédien ne retrouve plus sa route.
Sur La Route de...Dean un film de Loic Deltour. Musique: Ben Et la Lune,
Souvenirs de la Martinique. Premières images au lendemain du passage du cyclone dévastateur DEAN. La trajectoire parcourue par un cyclone s'appelle LA ROUTE. En Martinique, toutes les routes sont alors coupées. Sans attendre les secours, tous les habitants sont sortis de leurs abris parfois détruits pour retrouver une voie d'accès pour les aides. La route ressemble a un large chantier où chacun armé d'un coupe-coupe, d'une tronçonneuse Black et Decker ou de 4x4 avec treuil tire, pousse, coupe ou scie les arbres tombés sur les routes, les toits envolés, les voitures détruites. Nous prenons la route parmi les premiers pour demander aux amis, aux voisins si ils ont besoin d'aide... Certains amis ont tout perdu, leur toit, leur maison, leur bateau... Madinina ("île aux fleurs") attend que les bourgeons repoussent...
Riviera Overdrive un film de Nicolas Deliau. Musique Grabbies de Riviera Overdrive.
Le départ d'un groupe de rock sur la route jusqu'à son concert et les images de leurs influences.
Sur la route au coeur de la ville un film de Xavier Ladjointe. Caméra : David Viellefon. Avec Jean Loup Manassero.
Un homme dort profondément. Soudain un paquet de cigarette lui arrive en plein visage. Il se lève et s'étire comme si de rien était, en pyjama au bord d’une voie rapide, à l'heure de pointe. Quelques minutes plus tard, malgré le flot incessant de voiture, il prend son petit-déjeuner tranquillement...
Chemins obscurs un film de Elisabeth Vissio et Philippe Frey. Caméra : Pierre Giordano.
Une jeune femme mystérieuse surveille un homme qui se promène d'une manière nonchalante...
Inatitré un film de Yoan Boselli avec Flavien Boselli, Remi Boselli, Maureen Beyrend et Yoan Boselli
Un adolescent marche sur la route, dubitatif et perplexe quant au monde qui l'entoure et dans lequel il tente de trouver sa place. Dans une société en perte de repères, il ne croit plus en rien, à un détail près...
Road of Mindless un film de Sébastien Antoine. Avec Emmanuelle Antonin.
Je suis tombé. Je suis tombé sur mon reflet. Je suis tombé et je n'ai pas rebondi... Lui, si.
Le Volume
5, rue Defly
06000 Nice
Programme
Première partie 20h30 / 21h00
Courts métrages partie 1
Sélection Straight 8 « crème de la Cannes »
Interlude : Apéro
Seconde partie 21h30 / 22h00
Sur la route... sept courts métrages en super8
Troisième partie 22h30 / 23h00
Rivièra Overdrive en concert
23:30 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : regard indépendant, court métrage, musique | | del.icio.us | Facebook
02/01/2008
8 janvier - Loach au Rialto
Mardi 8 Janvier à 20h au Rialto : Its a free World de Ken Loach.
Le débat qui suivra la projection abordera le travail des migrants en Europe mais aussi la situation dans notre département.
Angie se fait virer d'une agence de recrutement pour mauvaise conduite en public. Elle fait alors équipe avec sa colocataire, Rose, pour ouvrir une agence dans leur cuisine. Avec tous ces immigrants en quête de travail, les opportunités sont considérables, particulièrement pour deux jeunes femmes en phase avec leur temps.
Affiche téléchargeable sur la page cinéma du site ADN
10:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ADN, Ken Loach | | del.icio.us | Facebook
19/12/2007
21 décembre - Lions et agneaux au Mercury
Dernier rendez-vous cinématographique avant la fin de l’année et au seuil des fêtes de Noël pour les habitués de nos séances au Cinéma Mercury. Que diriez-vous d’une petite projection avec débat consacrée à cette Amérique qui nous terrifie et nous fascine à la fois ?
C’est l’opportunité que nous offre le dernier film de Robert Redford Lions et Agneaux que nous proposerons ce vendredi 21 décembre à 20h00.
Le thème : trois duos de personnages, concernés de près ou de loin par la lutte contre le terrorisme, échangent leurs points de vue sur le fonctionnement de la démocratie américaine. Film complexe et captivant, fait de mots et d’idées, qui questionne chacun de nous sur l’intensité de son engagement de citoyen.
Le débat : un contre pouvoir à Hollywood ? Etats-Unis la fin d’un cycle trentenaire ? « Une autre Amérique » est-elle possible ?
Un rendez-vous tonique avant les douceurs sucrées de la Noël !
Lions et agneaux (Robert Redford / USA / 95’)
Vendredi 21 décembre 2007 à 20H00
Cinéma Mercury (place Garibaldi à Nice)
Une initiative du Ciné-Café de Nice
Tarif réduit pour tous
Contact : Daniel 06.98.97.63.31.
04:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ciné-Café | | del.icio.us | Facebook
20/11/2007
23 novembre - John Ford au Mercury
Cinéma sans Frontières et Regard Indépendant présentent :
Vendredi 23 novembre 2007
20h30
Cinéma Mercury
16, place Garibaldi, Nice
Un film de John Ford
Le sergent noir
Arizona, 1881. Le sergent Braxton Rutledge fait partie des « buffalo soldiers », troupe de soldats noirs engagés dans la guerre contre les apaches. Accusé de viol et de meurtre, il est défendu par son officier, blanc, le lieutenant Cantrell.
Je n'ai jamais revu Sergeant Rutledge(Le sergent noir) depuis une lointaine soirée familiale et télévisuelle. Largement plus de vint ans. Je dirais si l'on me pose la question que j'ai un bon souvenir de ce film. Mais de quoi me souviens-je ? Il faudrait déjà faire la part entre le souvenir réel de cette soirée et les éléments qui se sont ajoutés au fil des années, les photographies, les articles lus, les discussions. En essayant d'être le plus honnête possible, je ne me souviens de presque rien de ce film. Si je me rappelais qu'il était question d'un soldat noir accusé de viol, je ne me souvenais même plus que le film était construit autour d'un procès. Deux images, presque des sensations : un combat des « buffalo soldiers », ces unités de cavalerie composées de soldats noirs, avec les indiens, des chevaux, de la poussière qui tourbillonne, ces fameuses chutes très dynamiques des films de Ford. Ensuite, la scène de la gare. La jeune femme qui attend sur le quai dans une ambiance quasi fantastique, la nuit, la brume, et puis la silhouette du sergent joué par Woody Strode, immense et effrayant. Mais pourtant bienveillant. C'est comme cela que l'on se crée des mythes. Et puis si je me force, me vient l'image de vieilles rombières fordiennes, Billie Burke et Mae Marsh sont de la partie. C'est tout. Ah ! Et la chanson du film, je me souviens d'un air, celui de la légende du Captain Buffalo. Ma mémoire l'a peut être déformé, je saurais ça quand je reverrais l'entendrais de nouveau.
« ...With a whoop and a holler and ring-tang-toe, Hup Two Three Four, Captain Buffalo, Captain Buffalo »
Quand Ford réalise ce film, en 1960, entre deux superproductions à grandes stars, il fait l'un de ses « petits films » qui lui tiennent à coeur et estime sans doute n'avoir rien à prouver. Il aborde un sujet sensible en cette période de la lutte pour les droits civiques d'une façon à la fois personnelle et déroutante, traduisant bien ses propres contradictions dans la représentation des noirs au sein de son oeuvre. Pourtant, avec le recul, il donne à Woody Strode, ce magnifique acteur, ce splendide être humain, un rôle qui va bien au delà de ce qui se pratiquait alors chez des cinéastes « progressistes » comme Stanley Kramer ou Martin Ritt. Tout est dans le titre qui met en avant le personnage. Il fait de son sergent noir un héros authentique. Ce n'est pas la thèse qui l'intéresse mais le portrait d'un homme. « Il m'a filmé comme John Wayne, sur fond de Monument Valley » disait Strode. Chez Ford, la dignité n'est pas dans ce qui est dit mais dans ce qui est montré, dans la façon dont sont montrés même les plus humbles. C'est Muley dans Grapes of Warth(Les raisins de la colère), c'est le chef Poney-qui-marche dans She wore a yellow ribbon (La charge héroïque), c'est Cochise dans Fort Apacheet c'est le sergent Braxton Rutledge.
Vincent Jourdan
Dire et redire que Ford n'est pas le cinéaste conservateur qu'on croit. C'est le seul des géants de l'usine hollywoodienne, avec Walsh et Dwan, à avoir combiné le classicisme frontal de D.W. Griffith et l'instinct baroque d'Orson Welles. Ses films sont aussi radicaux qu'intemporels, aussi progressistes que passéistes. Il suffit de revoir (plutôt que de s'attarder sur l'hypocrite et fade Cheyenne Autumn) le superbe Sergent noir pour s'en convaincre. Le sergent Rutledge est musclé comme un étalon et noir comme la nuit. Cela suffit-il à faire de lui un violeur ? Le film de Ford est un long procès, la défense et l'illustration de la vie d'un homme, de sa carrière, de sa morale.
Louis Sorecki
Si Ford n’a pas cherché, semble-t-il, à faire de son personnage autre chose qu’un héros fordien, noir ou pas (et n’est-ce pas au fond la plus belle façon de déclarer l’égalité des races ?), c’est son interprète, Woody Strode, compagnon de route du cinéaste, qui lui donne une dimension supplémentaire. Son imposante stature et son apparente inexpressivité rendent d’autant plus émouvantes et justes des répliques qui, dans une autre bouche, auraient pu paraître ridicules ("dans cette guerre de Blancs, nous nous battons pour en être fiers", déclare-t-il ainsi aux soldats noirs de son régiment). Rutledge est pris dans un dilemme irrésoluble : se rendre, tout en sachant qu’être mêlé à une femme blanche est déjà pour un noir, le début de la fin ; ou fuir, et perdre tout l’honneur durement acquis après une enfance d’esclave. "On n’est pas libres encore. Peut-être un jour", affirme le sergent noir, dont le combat rejoint ainsi, cent ans plus tard, celui des Malcolm X et des Martin Luther King, pour qu’on reconnaisse enfin aux Noirs Américains le droit à la dignité d’homme.
Ophélie Wiel
Sergeant Rutledge(Le sergent noir)
Etats-Unis - 1960 - 111 min - 35 mm - couleur
Réalisation : John Ford
Scénario : James Warner Bellah, Willis Goldbeck
Image : Bert Glennon
Musique : Howard Jackson
Montage : Jack Murray
Décors : Frank M. Miller
Son : M.A. Merrick
Production : John Ford Production
Interprétation : Woody Strode (le sergent Rutledge), Jeffrey Hunter (le lieutenant Cantrell), Constance Towers (Mary Beecher), Billie Burke (Cordelia Fosgate), Juano Hernandez (le sergent Skidmore), Willis Bouchey (le colonel Fosgate), Carleton Young (le capitaine Shattuck), Judson Pratt (le lieutenant Mulqueen)
21:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : CSF, Regard Indépendant | | del.icio.us | Facebook
14/11/2007
23 novembre - John Ford au Mercury
22:58 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : CSF, Regard Indépendant | | del.icio.us | Facebook
21/10/2007
22 octobre - Ouverture des 9e Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice
Lundi 22 octobre
Cinéma Mercury -Soirée d'ouverture
16, place Garibaldi - Nice
à partir de 20h00
Sur invitation (à retirer auprès de l'association)
Paul Vecchiali à Nice pour l'ouverture des 9e Rencontres : lundi 22 octobre au cinéma Mercury.
Le cinéaste Paul Vecchiali sera présent ce lundi 22 octobre à 20h30 au cnéma Mercury pour accompagner la projection de son film A vot'bon coeur (2004 – inédit à Nice) en séance d'ouverture des 9e Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice.
Homme de cinéma complet, il est monteur, scénariste, acteur et réalisateur. On lui doit des films comme « L'étrangleur", "Femmes, femmes", "Change pas de main", "La machine", "Le café des jules", "Corps à coeur", "En haut des marches" et "Rosa la rose fille publique ». Il a collaboré à divers titres avec Agnès Varda, Maurice Pialat et Jean Eustache. Paul Vecchiali a également produit au sein de sa société "Diagonale", Jacques Davila, Jean-Claude Guiguet, Gérard Frot-Coutaz, Marie-Claude Treilhou, Jean-Claude Biette, Noël Simsolo, entre autres.
Né en Corse, à Ajaccio en 1930, élevé à Toulon, polytechnicien, critique aux "Cahiers du cinéma", puis à "La Revue du cinéma", Paul Vecchiali aborde la réalisation en 1961 avec "Les Petits drames". Il réalise ensuite des courts et des longs-métrages, des téléfilms et des séries pour la télévision qui forment un ensemble cohérent, de par leur style et leur façon d'aborder des thèmes de sociétés : la peine de mort avec "La Machine" (1977), le sida avec "Encore/Once more " (1987) ; ou des sujets plus psychologiques : le désir d'un homme jeune pour une femme plus âgée avec "Corps à coeur" (1979), deux comédiennes de comédie musicale en mal de rôles pour "Femmes, femmes" (1974), beau et douloureux portrait en noir et blanc, ou encore le milieu de la boxe avec "Wonderboy/ De sueur et de sang" (1993), film avec lequel il revient vers le cinéma.
A vot'bon coeur est une tragi-comédie qui voit Un réalisateur et ses comédiens, n'arrivant pas à terminer le film qu'ils ont commencé et qui a été refusé à l'avance sur recettes, assassiner les membres de la commission.
Très actif, Paul Vecchiali continue d'enchaîner courts et longs métrages, s'impliquant dans des initiatives originales comme avec la réalisation d' « Être ou ne pas être », dans le cadre des Ateliers Courts du collectif La Réplique de Marseille. Ce dernier film sera diffusé lors des 9e Rencontres le samedi 27 octobre à 20h30 au Théâtre Trimages.
C'est une grande figure de notre cinéma que nous aurons l'honneur de recevoir ce lundi.
Le blog des rencontres : http://9rencontres.hautetfort.com/
Contact :
Regard Indépendant
Vincent Jourdan, président
06 23 07 83 52
http://regardindependant.hautetfort.com/
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13/10/2007
15 octobre - Communiqué du Ciné-Café
Faute de copie disponible pour le Cinéma Mercury, la projection débat autour de Sicko, le documentaire de Michael Moore consacré au système de santé des Etats-Unis) ne pourra avoir lieu le lundi 15 octobre comme précédemment annoncé. !
Bref ! La machine est un peu grippée tandis que le Conseil Général (nouveau propriétaire des lieux) s’initie avec ardeur aux joies de la programmation négociée…
La preuve : on nous a aussitôt proposé un documentaire de remplacement : A very british gangster de Donal McIntyre- grand prix du jury du film policier – festival de Cognac 2007.
Ici, les caméras suivent à la trace un authentique Parrain du Milieu (Dominic Noonan de Manchester) pour un périple à la Martin Scorsese… qui n’a rien d’une fiction. L’occasion d’un petit débat « cinéphile pur jus » consacré à la figure du gangster dans le 7ème Art et aux thèmes du droit dans l’histoire du cinéma. Pour Sicko, rendez-vous le lundi 29 octobre . Que les habitués du Ciné-Café et bientôt membre peut être puisque nous voici constitués en Association Loi 1901), veuillent bien vous pardonner ce contre temps.
Lundi 15 octobre 20h00
Cinéma Mercury
Tarif Réduit pour tous
Cycle Documents-terre du Ciné-Café de Nice
09:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Mercury, Ciné-Café | | del.icio.us | Facebook
10/10/2007
12 octobre - Norman Mc Laren et ses environs
Museaav, place Garibaldi à NiceLes associations Lo Peolh Cinema et Héliotrope s’invitent sur les murs du MUSEAAV pour une multi-projection déambulatoire autour de McLaren.
« Avec ce programme exceptionnel, c’est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir la fraîcheur intacte d’un cinéma pauvre en moyens et riche en sensations et idées. » Nous accompagnons les films dans leurs ouvertures, aux confins des lieux de diffusion habituels, à l’intersection des genres entre œuvre d’art et outil pédagogique. Séance cinématographique festive qui s’offre dès l’entrée des grilles du MUSEAAV et vous invite à parcourir l’œuvre de Norman Mac Laren.
BAR NON STOP DE 19H A 22H
La soirée se poursuivra, à 22h au Sun Sea Black, 71 quai des Etats-Unis avec une projection d’un détournement des courts-métrages de Mac Laren orchestré par VDJ Oof…
Les équipes du Museaav, du Peolh Cinema, d’Héliotrope et du SSB vous attendent nombreux…
ENTRÉE : 3 euros
Chefs d’oeuvres célèbres et inconnus de la galaxie Mac Laren :
Animation sans caméra, peinture animée, danses et pixillations.
Norman Mac Laren a exploré, expérimenté et inventé de multiples formes d‘animation, musicales, chorégraphiques, picturales, aussi bien populaires que d’avant-garde. Et selon de nombreuses innovations techniques : film sans caméra, pixillation, stroboscopie, pose longue, papiers découpés, son dessiné. Ses domaines de prédilection sont la musique, la danse, la peinture, la pantomime, le burlesque, la propagande pour la paix.
N’hésitant pas à reprendre et développer les inventions de ses prédécesseurs les plus doués, il a toujours signalé les influences décisives pour lui des films d’Émile Cohl, d’Alexeïeff, de Len Lye, et du cinéma expérimental en général.
Ce programme associe dans cette idée les films célèbres de Mac Laren et de certains de ses inspirateurs et d’un brillant épigone avec des oeuvres moins connues tels les films de jeunesse, films réalisés de manière indépendante, films de commande des années 30.
Dots Norman McLaren, 1940, 02:21
Norman McLaren a dessiné à la plume, directement sur la pellicule, non seulement les images de ce film, mais aussi les sons. Ce procédé lui a donc permis de se passer de caméra.
Nuit sur le Mont Chauve Alexandre Alexeïeff, 1933, 09:00
Le premier film qu'Alexeïeff et Parker réalisèrent sur leur nouvelle invention : l'écran d'épingles, conçu par Alexeïeff pour créer la "gravure animée". La musique de Modest Moussorgsky donne le rythme à une suite de visions et de métamorphoses fantastiques sur le thème du sabbat.
Stars and Stripes Norman McLaren, 1940, 02:10
Fantaisie sur le drapeau américain, au son de la marche de Sousa, une musique martiale.
Le titre et l'avant-propos de ce film, donnés en huit langues, annoncent une œuvre expérimentale de Norman McLaren, réalisée à l'aide de motifs dessinés directement sur la pellicule 35 mm avec une plume ordinaire et de l'encre, puis la couleur est ajoutée selon un procédé optique en deux couleurs (Warnercolor).
Dollar Dance Norman Mc Laren, 1943, 04:30
Message publicitaire sur l’inflation et le contrôle des prix. Animation image par image d’éléments tracés directement à la plume sur pellicule de 35 mm. La bande sonore se compose de couplets récités au son d’une musique orchestrale de Louis Applebaum.
A little Phantasy on a 19th-century Painting Norman Mc Laren,1946, 03:40
Voici l'Île des morts, toile d'Arnold Boecklin, peintre du XIXe siècle.
Soudain, le paysage funèbre s'anime d'une vie mystérieuse, baigne un instant dans une blême lueur de cierges, avant de retomber dans les ténèbres. C'est une troublante expérience en noir et blanc.
Begone dull Care / Caprice en couleurs Norman Mc Laren, 1949, 08:00
Le trio Oscar Peterson interprète quelques pièces de son répertoire. Norman McLaren et Evelyn Lambart transcrivent ces sons avec, comme seuls guides, leur talent et leur libre imagination.
Neighbours/ Voisins Norman Mc Laren, 1952, 08:10
Une fable en pixillation implacable et imparable sur la haine et la guerre. Elle a valu un Oscar à Mac Laren. Source d’inspiration perpétuelle des apprentis pixillateurs.
Blinkity Blank Norman Mc Laren, 1955, 05:15
Oeuvre de pure imagination, sans paroles, faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères.
Pas de deux Norman Mc Laren, 1967, 13:20
La danse classique transfigurée par la stroboscopie et la démultiplication chronophotographique, un instant de grâce absolue.
Topic 1 et 2 Pascal Baes, 1989, 13:00
Travail en pose longue, image par image, dans les rues de Prague.
Ambiance "Est" sur l'enfermement et l'autocensure, esthétisant et délétère, réalisé grâce à la bourse de la Villa Medicis « Hors les murs ».
22:55 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Norman Mc Laren, Héliotrope, Museaav, peohl | | del.icio.us | Facebook
08/10/2007
Ateliers courts - appel à projet
23:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Regard indépendant, La réplique, Héliotrope | | del.icio.us | Facebook
07/10/2007
La rentrée de l'atelier de scénario au CEDAC
C'est la rentrée pour les apprentis scénaristes ! REGARDindépendant en association avec Héliotrope vous propose de retrouver ou de découvrir l'atelier d'initiation à l'écriture de scénario de court métrage mis en place depuis quatre ans au CEDAC de Cimiez.
Cet atelier est destiné à tous ceux qui souhaitent s’initier à la création cinématographique par la découverte du monde du court métrage et l’initiation à l’écriture. Il est structuré en deux axes :
Une Partie pédagogique avec initiation pratique aux techniques de base de présentation et de rédaction d’un scénario de court métrage en s’appuyant sur des exemples concrets. Cette partie comprend aussi une découverte du monde du court métrage en France avec des projections de films.
Une partie pratique organisée autour d'exercices ludiques autour de l’écriture : rédaction de synopsis, initiation aux dialogues, analyses de films, travail à partir d'extraits où de thématiques...
Cette année, nous renouvelons l'expérience tentée l'an dernier : il n'y a pas d'obligation à porter un projet de scénario, mais les stagiaires travaillent sur une thématique qui sera dévoilée lors de la première session. Le travail et le suivi des projets s'effectue à travers le blog de l'Atelier.
Une boutique en ligne a été ouverte : la boutique du scénario et des scénaristes
L'atelier sera animé par Vincent JOURDAN, Président de l’association REGARD Indépendant et Amélie masciotta, intervenante en milieu scolaire pour l’association Héliotrope. La fréquence en sera mensuelle : le jeudi de 19 h 00 à 21 h 30 d’octobre à juin.
Dates du premier trimestre :
11 octobre
15 novembre
13 décembre
Les inscriptions puis les règlements se font directement au CEDAC de Cimiez.
49, avenue de la Marne
06100 Nice
04 93 53 85 95
Pour en savoir plus : téléchargez le dépliant ou contactez nos associations :
REGARDindépendant : 06 23 07 83 52
Héliotrope : 04 93 13 97 65
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28/09/2007
1er octobre - Ciné-Café
La séance du lundi 1er octobre du Ciné-Café de Nice (Bar-Restaurant O’Staff, rue Paul Déroulède de 19H à 21H) offrira à nouveau à ses habitués un petit festin cinéphilique dont voici le détail :
Art Dumont’age : projection sur un écran mural d’images du cinéma classique, pour illustrer un petit cours d’esthétique du 7ème art délivré par notre ami Alain
Festival du Film sur la Résistance : l’un des organisateurs nous présente la programmation de la 10ème édition, laquelle se déroulera à la mi novembre au Cinéma Rialto
Séquence « Goélands » : examen approfondi, documents à l’appui, de la production cinématographique 2007, en vue de notre fête des Goélands programmée début janvier
Bienvenue à tous (entrée : une consommation pour le bar ; sortie : un repas facultatif avec l’équipe)
14:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ciné-café | | del.icio.us | Facebook
15/09/2007
20 septembre - Cinéma AdN
Ciné débat avec les associations Polychromes- ADN- Rimbaud 06 le jeudi 20 septembre 2007 à 20h00 au cinéma Rialto (4 rue de Rivoli- Nice) avec la projection du film Au delà de la haine de Olivier Meyrou.
Un documentaire passionnant qui relate les événements survenus après l'assassinat d'un jeune homosexuel François Chenu, par trois skinheads à Reims en septembre 2002. Plus qu'un film sur l'homophobie, une plaidoirie en faveur de la tolérance et du respect d'autrui.
Contact :
ADN (Association pour la Démocratie à Nice)
http://ademonice. free.fr
ademonice@aol. com
Tel : 06.03.51.28. 32
23:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, ADN | | del.icio.us | Facebook