13/12/2005
Ciné-Café de décembre
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12/12/2005
Qui a peur du grand méchant multiplexe ?
Nice-Matin du 30 novembre l'annonce, le quartier de l'Arénas, à Nice, aura son multiplexe. Un gros bestiaux puisque l'on parle de 21 salles, 5650 fauteuils, bowling, café et halte garderie. Le feu vert a été donné par le Conseil d'Etat qui a cassé les jugements rendus par le tribunal administratif de Nice en 2001 et par la Cour d'Appel de Marseille en 2003. D'une façon ironique, quoique sans doute involontairement, le Conseil d'Etat a requalifié l'équipement en « projet de nature commerciale» alors que les deux autres cours l'avait considéré comme « projet culturel ». Un multiplexe culturel, ça me fait doucement marrer. Cette décision relance, d'une part la guerre entre le groupe Pathé qui possède le multiplexe Lingostière et le groupe UGC Méditerranée (dont fait partie le Rialto) qui est à l'origine de ce nouveau complexe, et d'autre part l'inquiétude quand au sort des salles de centre ville.
Soyons clairs. Lingostière ou Arénas, ces multiplexes représentent un cauchemar pour tous les cinéphiles biens nés, pour tous les amoureux sincères du cinéma. Béton, vigiles, pop-corn, néons, parkings, agression publicitaire, nous sommes loin des ambiances recueillies et feutrées des belles salles d'aujourd'hui comme d'hier. Il en reste.
En tant que spectateur (le premier qui me traite de client, c'est une giroflée à cinq pétales), membre de la Cinémathèque depuis 1979, je n'ai jamais vu un film à Lingostière et je n'irais pas plus à l'Arénas. C'est une question de choix et j'espère que certains le partagent. La « guerre » des multiplexes est purement économique, ce n'est pas la nôtre. Ce que j'attends d'une salle, c'est le respect des films et celui des spectateurs. Des films qui traduisent la diversité du cinéma, des films en V.O., des films auxquels on donne le temps de trouver leur public, des films qui ne mettent pas des semaines à sortir quand ils ne passent pas aux oubliettes, des films qui ne soient pas des alibis pour vendre des cochonneries sucrées ou salées, des salles qui ne soient pas des annexes de cafétéria, des salles où l'on ne vous accueille pas avec des messages sinistres et orientés sur le piratage alors que vous avez fait la démarche de vous déplacer et de payer votre place, des salles qui ne ressemblent pas à des salles de conférences ou à des corps d'avions, des salles ou il fait chaud en hiver et frais en été, des salles ou l'on place intelligemment les panneaux lumineux des issues des secours. Des salles à dimension humaine. Sans vouloir faire de mauvais esprit, je doute que le projet de l'Arénas puisse répondre à ces demandes. Même de loin.
En tant que responsable associatif, militant pour le cinéma indépendant et émergeant, le problème est différent. Mme Aubert d'UGC Méditerranée parle de « Drainer une nouvelle clientèle ». Nous parlons de sensibiliser des publics. Nous ne parlons pas la même langue. Le risque principal que je vois, c'est que ce projet « commercial » privé serve d'alibi à une politique culturelle publique (municipale, départementale, régionale) que je qualifierais de frileuse. Vous voulez plus de salles ? En voici 21. C'est un petit peu le discours de M Bemon du Mercury au cours de la table ronde au théâtre Trimages lorsqu'il a déclaré qu'il y avait toujours autant d'écrans à Nice que dans les années 70 avec sept fois moins de salles. C'est un discours qui confond quantité et qualité, car s'il y a toujours beaucoup d'écrans, ils diffusent tous la même chose, ou presque. En tant que responsable associatif, ce que je souhaite, ce ne sont pas 20, 10 ou 7 salles supplémentaires, simplement une, mais différente. Et cette salle, je ne la vois pas dans le projet de l'Arénas.
Face aux discours commerciaux, aux discours de la quantité, il faut tenir celui de la qualité et de la diversité. Le cinéma que je défends n'a pas besoin de salles immenses, simplement d'une jolie salle de 200 places qui tourne régulièrement. Le risque, c'est que cette salle qui semble paradoxalement plus difficile à créer, ne voit jamais le jour parce que les pouvoirs publics ne la différencient pas des 21 salles du multiplexe. Sinon, je crois sincèrement qu'il y a plus que jamais un espace ouvert pour un cinéma alternatif, différent, associatif, le seul qui ne soit pas soumis (en théorie) aux « guerres commerciales ». Et cette salle a besoin de la puissance publique, de son engagement.
Ce qui nous amène aux salles du centre ville. Patrick Mottard comme Jean Icart s'en inquiètent. « Pourront-elles résister ? » ; « Elles vont se vider et disparaître » (Nice Matin du 5 décembre). Je dirais, un brin provocateur : résister pour quoi faire ? Si ces salles, qui ont déjà des programmations proches au niveau des films grand public entre elles, passent les mêmes films que les multiplexes, elles ne feront pas de vieux os. Et je ne les pleurerais pas. On a vu à Avignon comme à Toulouse que ce sont ces salles qui font les frais de l'implantation des multiplexes parce que leur public naturel, qui est plus un consommateur de sensations faciles qu'un spectateur, recherche ce qu'elles ne peuvent donner : l'accès en voiture. Car le multiplexe, comme le centre commercial, est conçu autour de la bagnole : voie rapide, pénétrante, parking immense. Ce genre de projet ignore ceux qui pensent encore se rendre au cinéma à pied ou en transport en commun. Ceux-ci restent et resteront attachés aux salles de centre ville. Mais de ceux-ci on ne se préoccupe pas beaucoup.
Il y a là un second risque : avec le développement, les possibilités et la diversité offerte par le DVD, ces spectateurs attachés à une certaine qualité se détourneront de la salle comme vecteur principal des films. On nous parle de l'animation des quartiers. Les multiplexes sont des animations de centre commerciaux, de zones à grandes surfaces. Le quartier de l'Arénas n'est pas un quartier résidentiel. Cafés, restaurants, place, plantes, tout sera artificiel. Mais le drame, le vrai, c'est qu'autour des salles de centre ville, Rialto, Mercury, Pathé, Variétés, il n'y a guère d'animation non plus. Baladez-vous vers 22h00 place Garibaldi, même sans travaux, ce n'est pas folichon. Les restaurants ne se bousculent pas sur l'avenue Jean Medecin non plus. Ces salles, mais elles ne sont pas seules responsables, ne sont pas des lieux de vie enthousiasmant parce que les rues de notre ville ne sont pas souvent des lieux d'une grande convivialité. Dans nos différentes activités associatives, nous l'avons tous expérimenté. Alors, si les salles de centre ville veulent survivre, il leur faudra proposer autre chose, non seulement d'autres films, mais une chaleur, un accueil, des animations culturelles que ne pourront jamais offrir les multiplexes. On ne leur demandera d'ailleurs pas.
En seront-elles capables, je ne sais pas. Mais je sais que cette chaleur que j'appelle de mes voeux je la trouve dans les soirées organisées par les associations, par mes camarades du collectif CINEAC, par les débats organisés par Cinéma Sans Frontières ou l'ADN, par les invités prestigieux de l'Espace Magnan, par la présence de Stanley Donen à la Cinémathèque de Nice, par l'ambiance de festival de la manifestation d'Héliotrope. C'est à grâce à ces manifestations, irrégulières et fragiles, que l'on a encore envie de défendre les espaces des salles du centre ville. Mais quand on voit que sur le projet Arénas se retrouvent les « indépendants » de Nice, je me demande quel est leur intérêt à terme de maintenir les salles de centre ville. Je l'écris de nouveau : il a un espace pour une cinéma différent sous forme associative à Nice et plus encore. Toulouse, Toulon, Avignon, Aix-en-Provence, Biarritz et bien d'autres villes ont des cinémas d'Art et Essai dynamiques en centre ville, associatifs et privés, cohabitant avec de gros multiplexes en périphérie. Ce n'est pas toujours simple mais ça marche, à condition de rester toujours vigilant et surtout sincère.
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20/11/2005
Anatole Dauman Pour mémoire
Mardi 22 novembre 2005 à 20h00
UNE SOIREE C'EST TROP COURT
UNE MÉMOIRE EN COURTS Six films courts produits par Anatole Dauman
Dans un entretien accordé à la revue Miroir du cinéma en 1962 Chris Marker précise à propos de ses projets que "ce n’est pas le métrage qui compte". Il semble qu’il en aille ainsi pour Anatole Dauman qui, de 1949 aux années 90, produira une centaine de courts et une trentaine de longs, travaillant entre autres avec Varda, Resnais, Godard, Baratier, Borowczyk, Rouch, Pollet, Astruc, Bresson, Tarkovski,Wenders... Six films, c’est donc peu pour rendre toute la pertinence et l’éclectisme d’un itinéraire de producteur, mais c’est beaucoup pour faire (re)découvrir des écritures et des regards singuliers de cinéma.
Ce programme consacré au producteur Anatole Dauman est le troisième volet de la collection Une mémoire en courts (après Pierre Braunberger et Jacques Tati), opération de diffusion mise en œuvre en 2001 avec l’Agence pour le développement régional du cinéma.
Il vous sera présenté par l'association Héliotrope ce mardi 22 novembre au cinéma Rialto, 4 rue de Rivoli à 20h00.
Symphonie mécanique
1955, 35 mm, noir et blanc, 13 mn, 1,37.
Réalisation : Jean Mitry. Image : Paul Fabian. Musique : Pierre Boulez.
Ballet musical obtenu au moyen de formes mécaniques en mouvement.
Sélection officielle au Festival de Venise 1958.
Les oiseaux sont des cons
1965, 35 mm, noir et blanc, 3 mn, 1,37.
Réalisation, commentaire, voix et dessins : Chaval.
Petit poème bouffon sur des dessins représentant des oiseaux fantastiques.
Prix Emile Cohl 1965.
Broadway by Light
1957, 35 mm, couleur, 11 mn, 1,37.
Réalisation : William Klein. Conseiller technique : Alain Resnais. Montage : Léonide Azar, Josée Matarasso. Musique : Maurice Le Roux.
« Les Américains ont inventé le jazz pour se consoler de la mort, la star pour se consoler de la femme. Pour se consoler de la nuit, ils ont inventé Broadway. » Chris Marker
La première nuit
1957, 35 mm, noir et blanc, 20 mn, 1,37.
Réalisation : Georges Franju. Scénario : Marianne Oswald, Rémo Forlani. Image : Eugen Shuftan. Montage : Henri Colpi et Jasmine Chasney. Musique : Georges Delerue. Interprétation : Pierre Devis, Lisbeth Persson.
« Ce film est dédié à tous ceux qui n’ont pas renié leur enfance et qui, à dix ans, ont découvert à la fois l’amour et la séparation. » Boileau-Narcejac
Grand Prix Festival de Mannheim 1958.
Vive la baleine
1972, 35 mm, couleur, 17 mn, 1,37.
Réalisation : Mario Ruspoli et Chris Marker. Texte, son et montage : Chris Marker. Voix : Casamayor, Valérie Mayoux, Lalan.
« Chaque baleine qui meurt nous lègue, comme une prophétie, l’image de notre propre mort. » Chris Marker
À Valparaiso
1963, noir et blanc & couleur, 29’, 1,37.
Réalisation : Joris Ivens. Texte : Chris Marker. Voix : Roger Pigaut. Image : Georges Strouve. Montage : Jean Ravel. Musique : Gustavo Becerra, dirigée par Georges Delerue.
« Valparaiso est une ville extraordinaire…Une ville qui a tout connu : les Espagnols, l’incendie, le tremblement de terre, les pirates, la tempête, tout. Une ville torturée.. » Joris Ivens
Entrée : 5,50 euros Réduit : 4,50 euros Entrée libre pour les adhérents Héliotrope
Association Héliotrope
10bis rue penchienatti - Nice
Tel : 04 93 13 97 65
www.nice-filmfest.com
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13/11/2005
Ciné Café de novembre
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03/11/2005
Debord, Vigo, Godard... à Nice
"Guy Debord ne s'explique pas, il faut le lire, ou l'entendre dans ses films"
Jean-Pierre Rehm
C'est avec la projection de In Girum Imus Nocte Et Consumimur Igni que s'est ouverte la grande manifestation cinéma de l'automne de l'Espace Magnan.
Cinémas des Utopies
du 3 au 13 novembre 2005
Salle Jean Vigo de l'Espace Magnan
31 rue Louis de Coppet 06000 Nice
Tout sur leur superbe programmation sur le site : www.espacemagnan.com
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02/11/2005
Cinéma sans frontières en novembre
Téléchargez en pdf la programmation de Cinéma Sans frontières pour le mois de novembre : programme
Vendredi 4 novembre à 20h45 au cinéma Mercury, 16 place Garibaldi, vous pourrez découvrir : THE TASTE OF TEA de Ishii Katsuhito (Japon, 2003, 2h23). Soirée suivie d'un débat animé, comme de coutume et avec brio, par Philippe Serve.
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01/11/2005
Soirée ADN
Jeudi 3 octobre au cinéma Rialto, 4 rue de Rivoli, projection du nouveau film de Serge Le Péron et Saïd Smihi : J'ai Vu Tuer Ben Barka avec Charles Berling, Josianne Balasko, Simon Abkarian, Mathieu Amalric...
En 1965, l'escroc Georges Figon se voit confier une mission d'envergure : produire un documentaire sur la décolonisation, écrit par Marguerite Duras et réalisé par Georges Franju avec l'aide du célèbre opposant Mehdi Ben Barka, engagé pour l'occasion comme conseiller historique. Tous ignorent que ce projet de film est en fait un piège...
Le film n'est pas un portrait du célèbre leader marocain assassiné, mais le récit de l'affaire qui secoua la France des années 60.Soirée débat organisée par l'association ADN.
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15/10/2005
Le retour du Ciné Café
Le Ciné-Café de Nice annonce à ses innombrables sympathisants : Nous pourrions bien avoir trouvé enfin notre nid : un pub dans le Vieux Nice (Les Deux Frères, 1, rue du Moulin) tenu par de vrais cinéphiles, avec une salle circulaire pour mieux se voir et s'entendre, des tarifs de boisson raisonnables, un téléviseur suspendu avec lecteur de k7 intégré pour d'éventuels extraits de films et la salle bien à nous sans musicien bruyant ou barman hurleur... bref, le paradis des cinécaféistes !
Prochaine rencontre pour que vous puissiez vérifier nos dires :
mercredi 19 octobre 19H - 21H
pub Les Deux Frères
1, rue du Moulin, 06300 Nice
(repère : rue du Marché avant la place du Palais de Justice)
Sommaire :
- Présentation des 7èmes Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice (les 24-29 octobre)
- Présentation du 8ème Festival International du Film sur la Résistance de Nice (du 17 au 20 novembre)
et puis grande séance de rattrapage : débat libre sur les films passés à Nice ces trois derniers mois
pour le Ciné-Café : Daniel 06.98.97.63.31
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29/09/2005
L'amour dans tous ses états
Vendredi 7 octobre :
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18h15 : CARMIN PROFOND de Arturo Ripstein (1996)
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21h15 : DES JOURS ET DES NUITS DANS LA FORÊT de Satyajit Ray (1970)
Samedi 8 octobre :
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19h : LA ROSE POURPRE DU CAIRE de Woody Allen (1985)
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21h30 : L’HOMME QUI RIT de Paul Leni (1928, copie restaurée et neuve)
Vendredi 14 octobre :
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18h15 : EL de Luis Buñuel (1953)
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21h15 : LA FEMME DE SEISAKU de Yasuzo Masumura (1965)
Samedi 15 octobre :
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19h : LES CHEVAUX DE FEU de Sergei Paradjanov (1964)
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21h30 : LA REGLE DU JEU de Jean Renoir (1939)
Tous les films seront précédés d’une présentation et suivis d’un débat avec le public. Animation : Philippe Serve
Téléchargez la grille de programmation
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16/09/2005
La rentrée d'Héliotrope
L'association Héliotrope fait sa rentée, elle aussi, remontée à bloc après le succès du Festival du Court Métrage en avril. Le site fait peau neuve et le blog repart de plus belle.
En préliminaire : un Apéro le mardi 20 septembre à partir de 18h00 à leur local rue Penchenatti.
Le 22 Septembre, Héliotrope vous donne rendez vous au Théâtre de la Photographie et de l'Image de Nice pour "La Photo en mouvement" spécial Brésil. Une sélection de courts métrages dont le formidable L'Ile Aux Fleurs de Jorge Furtado.
Suivra une opération menée en partenariat : la réouverture de l'atelier d'initiation à l'écriture de scénario de courts métrages au CEDAC de Cimiez. Pleins de nouveautés que je vous présente dès la semaine prochaine.
Du 17 au 26 octobre, Héliotrope se fera itinérante pour promener un excellent programme de films d'animation en 16 mm dans le haut et moyen pays. Cette programmation sera liée à la fête du cinéma d'animation, manifestation nationale. Elle trouvera son point d'orgue par l'unique diffusion niçoise, le mercredi 26 octobre, au Théâtre Trimages, dans le cadre de la carte blanche qui leur est proposée au sein des 7e Rencontres Cinéma et Vidéo.
Bonne rentrée à toute l'équipe et à mardi.
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15/09/2005
My Beautiful Pigeot
Eric Bergel présente son nouveau film !
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12/09/2005
La rentrée d'ADN
Jeudi 22 septembre, à 20 h 00, c'est ADN qui reprend ses projections au cinéma Rialto (4, rue de Rivoli à Nice) avec la projection de LA BLESSURE Nicolas KLOTZ. Le film sera suivi d'un débat sur l'accueil des étrangers animé par le COVIAM. Renseignements : 04.93.13.49.78.
Blandine est blessée sur le tarmac de Roissy lors d'un retour à l'avion où un groupe d'Africains résiste à l'embarquement. Bien qu'elle soit sur le sol français, sa blessure, sa présence, son être sont niés par la police aux frontières à qui elle demande l'asile.
La France est sourde. La France n'est plus une terre d'accueil. Mais une terre butée qui expulse, blesse et humilie.
Réfugiée dans un squat aux fenêtres murées, auprès de son mari Papi qui la soigne, Moktar qui a peur de sortir dans la rue, Steve qui ne se fait plus d'illusions, Fanny et Kary qui vendent leurs corps pour pouvoir dormir sous un toit, Blandine plonge dans le silence...
Photographie : copyright Shellac
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08/09/2005
Rentrée de Cinéma Sans Frontières
C'est la rentrée ! Vendredi 9 septembre 2005 à 20h45 précises, Cinéma Sans Frontières reprend ses activités au cinéma Mercury avec la projection du film Locataires de Kim Ki-duk (sud-coréen, comédie dramatique, 2004, 1h30) avec Lee Seung-yeon, Jae Hee, Kwon Hyuk-ho. Inédit à Nice si ma mémoire est bonne. Le film sera précédé d’une présentation et suivi d’un débat avec le public, comme à l'ordinaire, le tout animé avec brio, maestria, fougue et compétences par Philippe Serve.
"Sur sa superbe moto, Tae-suk arpente les rues de la ville et laisse des tracs sur la poignée de la porte de riches villas. Il repasse dans une deuxième phase pour constater si le trac est toujours là et dès lors, il sait que la maison est désertée. Dans ce cas il s’y installe pour quelques jours. Un jour il fait de même pour ce qui est de la maison de Sun-hwa, une femme battue par son mari et qui ne réagit pas à la présence de Tae-suk lui-même persuadé d’être seul. Après plusieurs heures la femme ne se cache plus de chez elle, Tae-suk découvert fuit. Il revient cependant sur son chemin, décidé à ne pas laisser Sun-hwa sous l’emprise de son intraitable mari. Une histoire d’amour entre le jeune homme et cette femme commence..."
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24/07/2005
Femmes Comédiennes
Les 13e Rencontres Cinéma Femmes Comédiennes auront lieu dans le joli village de Puget Théniers les 29, 30 et 31 juillet 2005.
Organisées par l'association Souvenances de Cinéphiles, ces rencontres au parfum particulier s'organisent autour d'une actrice française qui aura marqué les spectateurs. Cette année, c'est Macha MERIL qui sera à l'honneur. Seront programmés les films : AU PAN COUPE de Guy Gilles (1967), BELLE DE JOUR de Luis Bunuel (1966), ROULETTE CHINOISE de R.W.Fassbinder (1972) et l'émouvant SANS TOI, NI LOI d'Agnès Varda (1987).
Un site pour en savoir plus : Macha MERIL
Renseignements : Jean Louis Milla au 04.93.05.09.26 / 06.88.44.18.42
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22/07/2005
Concours d’écriture de Nouvelles
PAS DE VACANCES POUR LES ESPRITS CREATIFS !!!
Vous cherchez une activité réflexive et ludique pour cet été ? La Mission Cinéma de l’Espace Magnan vous propose un concours d’écriture sur le thème du cinéma dans le cadre de la manifestation nationale Lire en fête qui se déroulera les 14, 15 et 16 octobre 2005.
La salle Jean Vigo de l’Espace Magnan étant fermée l’été, la Mission Cinéma ne peut vous proposer de projections de films. Cependant, en attendant notre rentrée en septembre et plus particulièrement, notre premier endez-vous cinématographique à partir du 2 novembre 2005 avec le festival « Gros plan sur…le Cinéma des Utopies », nous vous proposons de faire marcher votre imagination autour du 7e Art qui, nous n’en doutons pas, vous inspire.
Écrivez une nouvelle ayant trait au cinéma de dix pages maximum, dactylographiées, en double interligne et remettez-la accompagnée d’une page avec vos nom, adresse et titre de la nouvelle, à l’Espace Magnan à l’attention de la Mission Cinéma, avant le 19 septembre 2005.
Vous aurez peut-être la chance de remporter un séjour au Festival de Cannes 2006, un laisser-passer d’un an dans toutes les salles Art et Essai de France ou bien des ouvrages de cinéma. Votre nouvelle sera lue dans un premier temps par un jury local qui sélectionnera le meilleur texte (résultats proclamés entre le 14 et le 16 octobre 2005). Les nouvelles des lauréats locaux seront ensuite lues par un jury national qui désignera trois gagnants fin janvier 2006.
Règlement : concours ouvert à tous, à l’exception des membres du jury et des organisateurs. Les textes transmis seront considérés comme libres de droits, sous la seule responsabilité des participants. Les décisions des différents jurys ne peuvent faire l’objet d’aucune contestation.
Mission Cinéma de l’Espace Magnan, 31 rue Louis Coppet, 06000 NICE, 04.97.11.41.33/36
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