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21/03/2008

22 mars - Sur un air de charleston

Dans le cadre de 06 en scène, salle Athéna le 22 mars à 21h00. Lo Peohl Cinema soumet la vision du court-métrage de Renoir à trois ré-interprétations chaque fois différent. Sur un air de Charleston sera confié à 3 univers musicaux différenciés par leur approche rythmique et leur perception des sons…

 

Sur un air de Charleston de Jean Renoir (1926, 25 minutes)

L’an 2028. La civilisation européenne a été détruite. Un explorateur noir pose son vaisseau au sommet d’une colonne Morris parmi les ruines de Paris. Mais à l’intérieur de la colonne se cache la dernière survivante dont le seul compagnon est un singe. Elle tente de communiquer avec l’étranger et entreprend de danser un Charleston. 3 univers musicaux sollicités autour de l’improvisation :

« L'improvisation libre est un outil, parfois une fin en soi. Si on la débarrasse de tout côté revendicatif (rejet de l'ordre établi et de l'écriture), on peut tout à fait l'inclure dans un processus musical plus large. L'improvisation peut aller dela variation jusqu'à l'improvisation dite libre. Dans la musique baroque, la variation était pratiquée d'une manière très courante. L'interprète avait alors la place de créateur. Dans nos pratiques jazz/musique traditionnelle/musique ouverte, on retrouve de cet esprit. On utilise l'improvisation comme un outil indispensable. Dans le cadre de l'improvisation libre, il s'agit d'être à l'écoute précise de l'instant et d’être assez disponible pour laisser la musique exister. Il faut vraiment lâcher, tenir, contrôler et laisser aller à la fois... » Serge PESCE

 

Serge PESCE se définit comme un musicien, compositeur et improvisateur méditerranéen. Il a développé depuis des années une nouvelle façon de jouer la guitare appelée “guitare accommodée”, entendez par là que sa guitare peut chanter comme un violoncelle (il la joue alors à l'archet !), ou comme quelque instrument oriental, voire comme un cymbalum... Son langage emprunte à différents styles musicaux, mais son attitude est celle d’un Jazzman. En effet, il détourne, invente, se ré-approprie, utilise sa culture italo-niçoise pour rebondir où l’on ne l'attend pas. Il dit volontiers qu’il joue les couleurs du pays où il est né, tout en dialoguant avec d’autres styles musicaux, et d’autres formes d’art.

Jean-Luc DANNA est un magicien du son. Il circule sans entraves de la batterie et des percussions (congas, tambourins, cachichis, tom bass, petites percussions, shaker) à l'accordéon. Il joue avec Bunny Brunel, Daniel Goyone, Barney Willem, Richard Galliano, Eddy Louis…

Après de multiples expériences avec des musiciens du sud de la France (Jean-Paul Cecarelli, Robert Persi, Franck de Luca...), une grande partie des attentes humaines et musicales de Jean-Marc BACCARINI se trouvent réunies dans la rencontre avec Marc Guillermont, Philippe Canovas et Christian Mariotto. De cette amitié est né le groupe MIKAPTOJAM (groupe d'improvisation instinctive) qui est le creuset de toutes ses influences musicales.

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