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23/10/2013

27 octobre - Reprise palmarès Un festival c'est trop court ! à Beaulieu

Dimanche 27 octobre à 19h : Un festival c'est trop court !

 

Le Cinéma de Beaulieu accueille le prestigieux festival de court métrage de Nice, organisé par Héliotrope, à l’occasion d’une soirée spéciale durant laquelle vous pourrez découvrir le palmarès de l'édition 2013.

Au programme :

Je sens le beat qui monte en moi de Yann Le Quellec (France, 2012, 31’)

Prix d’interprétation masculine pour Serge Bozon

 

Énergie sombre de David Raffini et Florian Pugnaire (France, 2013, 15’)

Prix du Jury Expérience

 

Ou je mets ma pudeur de Sébastien Bailly (France, 2013, 21’)

Prix du Jury Étudiant

In between de Alice Bissonnet, Aloyse Desoubries Binet, Sandrine Han Jin Kuang, Juliette Laurent et Sophie Markatatos (France, 2012, 3’)

Prix du Courts métrage d’animation

 

Lagy eso ( bruines) de Dénes Nagy (Hongrie, 2013, 29’)
Grand prix

Tarif unique : 5,5€

14/10/2013

Du 15 au 20 novembre - Un festival c'est trop court ! 13e

Le cour-métrage : une exception culturelle


Les festivals, une exception économique, sociale et solidaire

“En pleine réunion à propos d’un dossier de projection en plein air que nous soumettions, je me souviens encore de la réponse un rien énervée à un directeur technique qui m’interrogeait : « Mais cette projection, c’est indispensable ? ». « Mais non, rien n’est indispensable, il n’y a que les cheveux de ma fille qui sont indispensables ! » avais-je ruminé, sans pour autant sauver le projet.
Ah, que c’est dur parfois de faire reconnaître notre action, cette « exception culturelle », celle qui permet à la production, à la distribution, à l’exploitation, aux festivals de guider le public vers des œuvres en dehors de la norme engendrée par le marché.


Le cinéma indépendant vit aussi et surtout en-dehors de ce carcan. En cet automne 2013, les artistes et techniciens du cinéma français frémissent de voir l’application de la nouvelle convention collective, qui condamnerait les films à petits budgets, incapables d’assumer les majorations imposées pour les périodes de préparation de tournage, les heures supplémentaires, les heures de nuit. Lancé par une centaine de cinéastes, l’appel au président de la République rappelle que « l’équilibre historique entre la part artistique et la part industrielle de notre cinéma pourrait être à jamais bouleversé ».


Art et industrie, culture et économie, nous y voilà, implacables dualités du cinéma et des festivals. Sauf que, bonne nouvelle, Un festival c’est trop court ! a des effets bénéfiques sur la croissance et l’emploi ! C’est en tout cas ce que laisse entrevoir le futur programme de l’Union Européenne Europe créative (2014 – 2020) qui succède, entre autres au fameux programme audiovisuel Media. En tant qu’industrie créative, pleinement engagée dans la culture et la création, Héliotrope contribuerait de manière importante à l’innovation et à la cohésion sociale. Nous sommes sauvés, et avec nous, nos emplois précaires, victimes impuissantes du turn-over et des fins de renouvellement de contrat.


En attendant, nous verrons passer la TVA de 7 % à 10 % (après être déjà passée de 5,5 à 7%) sur les locations non commerciales de films : une situation d’autant plus injuste que dans le champ de l’exploitation commerciale comme les multiplexes, ce taux est resté à 5,5% !
Alors restons fiers de nos valeurs : à en croire le Ministère qui porte son nom, l’économie Sociale et Solidaire regroupe environ 200 000 entreprises (associations, mutuelles, coopératives), soit 10% des emplois et près de 2,4 millions de salariés, qui concilient activité économique et utilité sociale. « Les festivals à l’échelle de l’économie Sociale et Solidaire », voici l’enjeu et un des sujets d’étude de la semaine…au milieu des 159 courts métrages et des 59 séances proposées.
Excellent treizième à tous.”

Laurent Trémeau, Directeur artistique d’Un festival c’est trop court !

Héliotrope

Festival émergeant de la Côte d’Azur, Un festival c’est trop court réunit chaque année le meilleur de la jeune création européenne à travers de nombreux programmes compétitifs autour d’un genre cinématographique, le court métrage. Avec 8 000 spectateurs en 2012, le festival programme plus de 170 films venus de toute l’Europe :
des œuvres singulières, novatrices, rares ou inédites.

L’appel à films pour la sélection officielle est lancé depuis le 21 décembre dernier !


Le festival se compose de 4 compétitions officielles :
- La Compétition Européenne qui regroupe une 40aine de films.
- Courts d’ici (films tournés et produits en région PACA)
- Expérience (compétition de films Expérimentaux, vidéo d’art, nouveau cinéma)
- Courts d’Animation (compétition francophone de films d’écoles d’animation).

Chaque sélection est soumise aux votes d’un jury professionnel qui remettra différents prix en espèces et en prestations techniques.

Depuis sa création, le festival propose de découvrir la richesse de la cinématographie européenne, en mettant chaque année un pays à l’honneur. Après la République Tchèque, le festival se tournera vers le Danemark.

Le festival de Nice, c’est aussi une plate-forme de création et d’échange, avec la journée professionnelle, Nice Short Meeting qui met en perspective les enjeux artistiques et économiques du court métrage avec ateliers de formation, rencontres auteurs/producteurs, tables rondes thématiques, débats et projections.

Une semaine riche en découvertes pour approcher le court métrage sous tous ses angles, complétée par des programmes thématiques et des séances spéciales.

Un festival c’est trop court favorise depuis de nombreuses années la rencontre entre différents publics mêlant musique et cinéma à travers des ciné-concerts, des moments d’exception qui ajoutent une dimension particulière à l’esprit du festival.