28 février au 2 mars - Le Sezamo

Jeudi 28 février - Bulles De Jazz (Jazz be-bop)

Les soirées "Bulles de Jazz" continuent. Venez écouter de l’excellente musique à partir de 21h, le tout pour la modique somme de 5€ avec en prime une coupe de champagne offerte pour les femmes. Retrouvez le Sélim Nini Quartet, avec Sélim Nini (alto sax, piano), Ruth Lévy-Benseft, contrebasse, Jeff Roques, guitare et Thomas Delor, batterie, pour un répertoire be-bop et jazz moderne de haut niveau, suivi d'une jam session. Mettez dans vos tripes une bulle de jazz, et rendez-vous ce jeudi. Entrée 5€. 

Vendredi 29 février - Joga Quartet (Jazz)

Les membres de Joga Quartet partagent leur talent sur scène avec la folie du Jazz qui les anime. Cette formation hétéroclite et multiforme est composée de Linus Olsson à la guitare, Neil Gerstenberg au saxophone, Alain Asplanato à la batterie et Tony Sgro à la basse. Jazz moderne, be-bop ou fusion jazz-rock, chacun trouve sa place dans des morceaux en perpétuel mouvement. Au programme compositions, grands standards de Jazz et musiques européennes. Et un incroyable turn-over des musiciens, tour à tour solistes ou accompagnateurs… Entrée 10€.

Samedi 1er mars - Tarik (Chanson française et orientale)

Tarik, la couleur d’un orient métissé de variété et de salsa. Ce musicien d'origine marocaine n’a pas peur de dépasser les frontières, même s’il conserve parmi ses influences le raï et le chaabi, les musiques populaires du Maghreb. Le tout est enrichi d'influences typiquement françaises à la Piaf (dont il reprend « La Foule ») et de rythmes cubains et brésiliens. Accompagné de ses musiciens, cet accordéoniste débarque au Sézamo et nous entraîne… dans un sublime voyage. Entrée 10€.  

Dimanche 2 mars - Jakye Renard Trio + Jam Session (Jazz vocal main stream)

Une voix "noire" au vibrato léger et à l'étonnante justesse. Un bel instrument dont Jakye, toute en nuances, joue admirablement bien. Sourire aux lèvres, sens du swing et du balanço brésilien cher à son cœur, font d'elle une chanteuse délicate et généreuse au charisme hypnotique. Elle sera accompagnée de Robert Persi au piano, Fabrice Bistoni à la contrebasse et Alain Asplanato à la batterie. Entrée 5€.

 

Le Sezamo - 32, rue Fontaine de La Ville – Nice

06 23 02 12 39 / [e-mail]

http://www.lesezamo.com

29 février - Invitation au Hublot

Situé au cœur de la halle Spada, l’Entre-Pont est un lieu de création et de résidence consacré aux arts du spectacle (théâtre, danse, arts de la rue et du cirque, musique, multimédia) géré par trois associations Diva, Divine Quincaillerie et Le Grain de sable.

A ce jour, il met gratuitement à disposition de plus de 30 compagnies par an des espaces de travail pour leurs créations : salle de répétition, atelier de construction de décor, espace multimédia, salle de réunion.

A partir de 2008, l’Entre-Pont met en place un dispositif d’accompagnement artistique, technique et administratif (production, diffusion) à destination de 4 projets de création choisis par un comité de sélection composé des membres permanents du Bureau et d’une dizaine de programmateurs motivés par le projet.

Pour évoquer cette nouvelle mission et les perspectives de l’inscription de l’Entre-Pont au sein de la réhabilitation de la halle Spada, nous vous invitons à nous rejoindre nombreux ...

Frédéric Alemany
0616600348
[e-mail]
http://www.lehublot.net

Art Vif 11

Le numéro 11 de la revue ART VIF est en ligne sur la Toile (cliquez sur la photographie) avec au sommaire un portrait du sculpteur Martin Caminiti, un dossier sur l'audiovisuel, l'annonce de la création de l'association BOTOX(S) art contemporain et l'actualité des galeries.

 

Cinéma en danger - Lettre aux spectateurs

Voici le texte publié dans Libération par l'Association française des cinémas d'Art et Essai (AFCAE) et le Syndicat des cinémas d'Art, de Répertoire et d'Essai (SCARE). Notre association partage les inquiétudes exprimées et soutient l'iniative en diffusant le texte.

Amis spectateurs,

Au moment où les César attirent l’attention sur le cinéma français, le mouvement art et essai des salles indépendantes se doit de vous informer de ses vives inquiétudes.

Vous connaissez les principes sur lesquels fonctionne en France l’activité cinématographique, de la production à la projection en salles: une activité commerciale au sein d’une économie de marché, mais encadrée et régulée par le Centre National de la Cinématographie (CNC), qui joue également un rôle incitatif dans la création et la diffusion. Le principal outil de cette politique est le fonds de soutien, géré par le CNC, et alimenté par les taxes venues des salles (sur chaque billet), des chaînes, de la video, etc. Ce fonds est inséparable du principe de solidarité qui a jusqu’ici régi le fonctionnement de la profession.

Ainsi, avec une production de 200 films par an, un parc de 2 000 cinémas jusque dans de très petites communes (plus de 1 000 communes s’impliquent dans la vie de leur cinéma) et une fréquentation de 170 millions d’entrées qui maintient une large part à la production nationale et à la diversité, le cinéma français est considéré comme un modèle par nos voisins européens.

Ce modèle est une illustration des bienfaits de l’exception culturelle, qui pose en principe qu’une œuvre ne saurait être considérée comme un simple produit du marché. C’est ainsi que l’Etat et les collectivités se sont depuis 25 ans engagés dans une démarche d’aménagement culturel du territoire, et que des actions culturelles et éducatives se sont développées autour de l’activité de salles, la plupart classées art et essai.

Mais tout cela, qui demande beaucoup de passion et de dévouement, est par nature fragile, et dépend du maintien de quelques financements, souvent modestes. Or, on constate cette année une baisse inquiétante des aides apportées par l’Etat à des associations régionales, à des festivals, à des organisations culturelles intervenant dans le cinéma. Nous avons exprimé notre inquiétude et nos attentes auprès des pouvoirs publics et, de notre place d’exploitants, nous sommes solidaires des festivals et associations qui sont ainsi directement menacés. Nous attendons les réponses à ces inquiétudes.

Nous sommes en même temps confrontés à de profondes mutations dans les industries de la communication et de l’audiovisuel, et de l’exploitation. Après la prolifération des multiplexes et l’installation des cartes illimitées, l’arrivée annoncée de la diffusion numérique peut se révéler une étape de plus dans les processus de concentration et de conquêtes de parts de marché. C’est pourquoi il faut réagir, calmement mais fermement, lorsque quelques grosses entreprises d’exploitation prennent l’initiative d’actions juridiques et médiatiques, et de pressions, pour réduire au maximum le terrain d’activité (présenté comme une concurrence déloyale parce que publique ou subventionnée) de cinémas indépendants Art et Essai (privés comme le Comœdia à Lyon, municipaux comme le Méliès à Montreuil, associatifs comme le Jean Eustache à Pessac).

On voit ainsi se dessiner le projet d’un nouveau paysage du cinéma, avec ses salles de première exclusivité, et ensuite, toutes les autres ; le marché d’un côté, la culture de l’autre, sauf quand elle atteint un marché. Il y a là un véritable risque de retour à un cinéma à plusieurs vitesses, mettant en cause la tradition de diversité et le principe de solidarité qui fondent notre vie culturelle.

Nous ne voulons pas d’une évolution qui en finirait avec le principe de l’exception culturelle et qui conforterait la loi du plus fort: il faut poursuivre et rénover une politique volontariste qui défend l’intérêt général du public, des œuvres, des territoires. Cela concerne tous les cinémas du mouvement art et essai, qu’ils soient privés, publics, associatifs. Ni nostalgiques, ni corporatistes, dans un monde qui change (pas seulement celui des images), c’est l’avenir que nous regardons. Citoyens et spectateurs, cela nous concerne tous.

Poudre aux yeux

Poudre aux yeux

Un documentaire inédit et en exclusivité sur Dailymotion signé des Enfants de Don Quichotte. (Réalisation: JB et Augustin Legrand, Ronan Denecé) 71 minutes de résistance au présent.

Le 26 octobre 2006, de simples citoyens se mobilisent pour fédérer les sans abris de Paris et défendre leurs droits. Voici l'histoire de leur combat dont ce film se veut être un prolongement, une arme, un outil. Véritable camp retranché, le canal Saint Martin fut pendant quelques mois l'expression d'une nouvelle forme de résistance.
L'amplification de cette résistance ne doit pas cesser, par le biais de ce documentaire nous invitons chacun d'entre vous à participer à cette lutte citoyenne et fraternelle; Le 21 février 2008, les 28 associations unies, parmi lesquelles le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre et ATD Quart Monde appellent à un rassemblement pour une nuit blanche citoyenne, Place de la République à partir de 18H00.

Pour une véritable politique publique du logement, pour le respect du droit, pour la bonne application des promesses électorales. Soyons nombreux : bien-logés, mal-logés, sans abris, solidaires, citoyens.

Renseignez vous et inscrivez vous sur: www.lesenfantsdedonquichotte.com

 

Poudre aux yeux
envoyé par lesenfantsdedonquichotte

Art Vif N°10

Le numéro 10 de la revue Art Vif est en ligne depuis trois semaines à l'adresse: http://artviftv.free.fr

Au sommaire: le portrait du peintre Vivien Isnard, un reportage sur l'exposition de la Villa Arson, un dossier sur les quatre villes française sélectionnées à concourir au titre de capitale européenne de la culture et l'actualité des galeries.
Les raisons officieuses justifiant de l'éviction de Nice sont: un budget culturel insignifiant pour une cinquième ville de France, l'inexistence de projets en cours à dimension européenne et la non prise en compte des citoyens en tant qu'acteurs culturels dans la cité...